Meurtres, maisons brulées, cambriolages, passages à tabac, voilà ce que subissent en ce moment les habitants de Mayotte. « Mayotte est au bord de la guerre civile » , déclare Joumoi Amina, qui attend que les élus agissent et « cessent d’ignorer » ce qui se passe sur le 101ème département.
Des forces de l’ordre débordées car en sous-effectif, une île de non droit, voilà ce que déplorent ces Mahorais vivant à La Réunion qui souhaitent que cela change et que Mayotte soit enfin prise en considération par le gouvernement français.
La Réunion est aussi concernée selon ces collectifs puisque le point de chute des personnes terrorisées par le contexte mahorais est La Réunion. C’est aussi la destination des « fauteurs de troubles qui, une fois régularisés, n’hésitent pas à commettre des actes de violence ici », dit Joumoi Amina que nous avons interrogée ce mercredi à Saint-Denis.
Au nom des collectifs, Joumoi Amina et Abdouroihnani Zoubert, s’expriment :