Le Procureur de la République Eric Tufféry et le général Xavier Ducept font le point cet après-midi au tribunal de Champ fleuri sur l’enquête qui a permis d’interpeller lundi dernier sept trafiquants présumés de stupéfiants.
Rappelons que les forces de l'ordre avaient mené ce lundi matin un coup de filet dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. Des perquisitions menées par l'antenne du GIGN et les compagnies de Saint-Paul, Saint-Pierre et Saint-Benoît.
Lundi, aux quatre coins de l’île, plus de 70 militaires étaient mobilisés. Sept suspects avaient été interpellés dans plusieurs communes de l'île, et placés en garde à vue. Les 7 personnes arrêtées lundi ont été, pour certaines déférées hier et ce matin, d'autres le sont encore actuellement au tribunal de grande instance de Saint-Denis.
A leur domicile, quelques véhicules et moyens informatiques ont été saisis lundi dernier. Le général Xavier Ducept indique que le groupe était "particulièrement discret et assez professionnel", rendant l’opération "d’autant plus complexe" à mettre au jour. Le colisage de stup’ était "assez professionnel", souligne-t-il.
Des protagonistes bien insérés socialement, entre 30 et 40 ans, et très discrets
Les protagonistes ont été vus pour la première fois dans la nuit du 23 au 24 décembre à décharger des colis au port de Sainte-Rose. Ce sont des témoins qui ont appelé la gendarmerie ce jour-là. La marchandise pouvait être revendue entre 15 et 16€ le gramme à l’île Maurice, soit environ 15.000 euros le kilo. Un trafic juteux, à plusieurs centaines de milliers d'euros au final, selon les estimations. Un trafic qui avait débuté plusieurs mois avant le mois de décembre où leur manège a fini par intriguer des passants.
Les perquisitions ont permis de saisir plusieurs dizaines de téléphones. Leur examen permettra sans doute aux enquêteurs de remonter sur les complices de ce réseau. Par ailleurs, une centaine de kilos de zamal et 500 pieds ont été saisis lundi dernier à leur domicile.
La nouveauté qui apparaît dans ce démantèlement, rappelle le procureur, c’est que le zamal devient un produit d'exportation. L'organisateur de ce trafic n’était pas connu pour ce type d’activité. Il a environ 40 ans et travaille dans la sécurité. Il habite Saint-André. C'est lui qui faisait figure de principal trafiquant, en tant que négociant. Son rôle était de recueillir les commandes et de les redistribuer. Il avait avec lui un homme de main qui lui servait de mule, essentiellement dans le domaine financier, entre La Réunion et Maurice. Deux préparateurs récoltaient quant à eux la marchandise et la préparaient (la sèche, le tri et s’assuraient de leur qualité) pour pouvoir l’exporter. Enfin, des planteurs étaient amenés à produire plus ou moins de cannabis en fonction de leur capacité. L'un d'eux a été pris avec 400 pieds de cannabis en culture. Un deuxième avec 50 pieds.
Rappelons que les forces de l'ordre avaient mené ce lundi matin un coup de filet dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. Des perquisitions menées par l'antenne du GIGN et les compagnies de Saint-Paul, Saint-Pierre et Saint-Benoît.
Lundi, aux quatre coins de l’île, plus de 70 militaires étaient mobilisés. Sept suspects avaient été interpellés dans plusieurs communes de l'île, et placés en garde à vue. Les 7 personnes arrêtées lundi ont été, pour certaines déférées hier et ce matin, d'autres le sont encore actuellement au tribunal de grande instance de Saint-Denis.
A leur domicile, quelques véhicules et moyens informatiques ont été saisis lundi dernier. Le général Xavier Ducept indique que le groupe était "particulièrement discret et assez professionnel", rendant l’opération "d’autant plus complexe" à mettre au jour. Le colisage de stup’ était "assez professionnel", souligne-t-il.
Des protagonistes bien insérés socialement, entre 30 et 40 ans, et très discrets
Les protagonistes ont été vus pour la première fois dans la nuit du 23 au 24 décembre à décharger des colis au port de Sainte-Rose. Ce sont des témoins qui ont appelé la gendarmerie ce jour-là. La marchandise pouvait être revendue entre 15 et 16€ le gramme à l’île Maurice, soit environ 15.000 euros le kilo. Un trafic juteux, à plusieurs centaines de milliers d'euros au final, selon les estimations. Un trafic qui avait débuté plusieurs mois avant le mois de décembre où leur manège a fini par intriguer des passants.
Les perquisitions ont permis de saisir plusieurs dizaines de téléphones. Leur examen permettra sans doute aux enquêteurs de remonter sur les complices de ce réseau. Par ailleurs, une centaine de kilos de zamal et 500 pieds ont été saisis lundi dernier à leur domicile.
La nouveauté qui apparaît dans ce démantèlement, rappelle le procureur, c’est que le zamal devient un produit d'exportation. L'organisateur de ce trafic n’était pas connu pour ce type d’activité. Il a environ 40 ans et travaille dans la sécurité. Il habite Saint-André. C'est lui qui faisait figure de principal trafiquant, en tant que négociant. Son rôle était de recueillir les commandes et de les redistribuer. Il avait avec lui un homme de main qui lui servait de mule, essentiellement dans le domaine financier, entre La Réunion et Maurice. Deux préparateurs récoltaient quant à eux la marchandise et la préparaient (la sèche, le tri et s’assuraient de leur qualité) pour pouvoir l’exporter. Enfin, des planteurs étaient amenés à produire plus ou moins de cannabis en fonction de leur capacité. L'un d'eux a été pris avec 400 pieds de cannabis en culture. Un deuxième avec 50 pieds.