La ville de Saint-Denis aura son bien son premier téléphérique dans moins de deux ans. La CINOR a signé ce vendredi 1er décembre l’attribution du marché de réalisation du téléphérique reliant les quartiers du Chaudron à Bois-de-Nèfles, en passant par le Moufia. Une "révolution dans les transports en commun dans l’île" se félicite le président de l’intercommunalité du Nord, Gérald Maillot.
Après avoir analysé plusieurs offres et fait des études préalables ces dernières semaines, la CINOR vient de désigner le concepteur-réalisateur de ce projet, à savoir le groupement FILAO, composé notamment du leader mondial du transport par câbles, le groupe français Poma, mais aussi des acteurs locaux comme ISR, SOGEA, Sodiparc et des cabinets d’architecture locaux.
Après avoir analysé plusieurs offres et fait des études préalables ces dernières semaines, la CINOR vient de désigner le concepteur-réalisateur de ce projet, à savoir le groupement FILAO, composé notamment du leader mondial du transport par câbles, le groupe français Poma, mais aussi des acteurs locaux comme ISR, SOGEA, Sodiparc et des cabinets d’architecture locaux.
Ce projet de transport par câble, d’un coût de 45,2 millions d’euros financé par la CINOR, l’État et la Région Réunion, est le premier à La Réunion et est même le tout premier projet de réseau de lignes urbaines en France.
D’environ 2,7 km, le tracé de cette ligne Chaudron/Moufia/Bois-de-Nèfles s'appuiera sur cinq stations fera circuler en continu 46 cabines de 10 places assises, de 6 à 20 h en semaine. Le trajet complet est estimé à 13 minutes et plus de 6 000 voyageurs attendus chaque jour. Le premier coup de pioche est attendu fin 2018 et la mise en service de la ligne est programmée un an plus tard, fin 2019.
D’environ 2,7 km, le tracé de cette ligne Chaudron/Moufia/Bois-de-Nèfles s'appuiera sur cinq stations fera circuler en continu 46 cabines de 10 places assises, de 6 à 20 h en semaine. Le trajet complet est estimé à 13 minutes et plus de 6 000 voyageurs attendus chaque jour. Le premier coup de pioche est attendu fin 2018 et la mise en service de la ligne est programmée un an plus tard, fin 2019.
Le vice-président de Poma, Christian Bouvier, présent lors de cette signature a été très clair : le but est de faire bénéficier aux acteurs locaux de l’expertise de Poma dans le domaine du transport par câbles. "Notre groupe possède une dimension internationale, mais il est également important pour nous de développer l’activité locale. Pour ce projet, nous allons établir des bases afin de garantir l’exploitation et la maintenance et laisser ensuite une entité réunionnaise s’assurer du bon fonctionnement des téléphériques", assure-t-il.
Christian Bouvier en est certain, le projet dionysien va devenir "une référence mondiale" : "depuis La Réunion, ce projet va rayonner dans toute la zone géographique de l’île".
Christian Bouvier en est certain, le projet dionysien va devenir "une référence mondiale" : "depuis La Réunion, ce projet va rayonner dans toute la zone géographique de l’île".
La mise en place de ce téléphérique a été "étudiée pour se fondre parfaitement dans le paysage et l’architecture locale" explique Gérald Maillot, qui ajoute qu’un modèle d’exposition sera présenté lors du prochain Salon de la Maison. Les avantages de ce mode de transport ne sont plus à démontrer : en plus de limiter drastiquement les impacts au sol, de préserver le foncier et la pollution atmosphérique, le transport par câbles est peu énergivore et son coût de maintenance est limité. Pour celui reliant le Chaudron à Bois-de-Nèfles, il sera de deux millions d’euros par an, comprenant également son coût de fonctionnement.
La CINOR souhaite également offrir un moyen de transport aux familles "avec de faibles revenus ou qui ne peuvent se payer un second véhicule", le ticket coûtant le même prix qu’un ticket de bus Citalis, assure-t-on du côté de la CINOR. De plus, le téléphérique constitue un levier de développement économique, démographique et touristique des Hauts et des mi-pentes du chef-lieu pour la collectivité. En effet, chaque station est perçue par ses concepteurs comme un lieu de passage drainant une activité économique de proximité "non-négligeable", avec l’installation de nouveaux services et commerces. "Avec la vue qu'il offrira, ce nouveau mode de transport détient les attributs pour devenir une véritable attraction touristique", ajoute la CINOR.
La CINOR souhaite également offrir un moyen de transport aux familles "avec de faibles revenus ou qui ne peuvent se payer un second véhicule", le ticket coûtant le même prix qu’un ticket de bus Citalis, assure-t-on du côté de la CINOR. De plus, le téléphérique constitue un levier de développement économique, démographique et touristique des Hauts et des mi-pentes du chef-lieu pour la collectivité. En effet, chaque station est perçue par ses concepteurs comme un lieu de passage drainant une activité économique de proximité "non-négligeable", avec l’installation de nouveaux services et commerces. "Avec la vue qu'il offrira, ce nouveau mode de transport détient les attributs pour devenir une véritable attraction touristique", ajoute la CINOR.