Elle prouve qu’il ne faut jamais abandonner ses rêves et ses ambitions. Après avoir perdu il y a 6 ans face au même adversaire, Huguette Bello a réussi à convaincre les électeurs de lui confier le mandat de présidente du Conseil régional. Elle a célébré sa victoire ce dimanche soir. Pourtant, rien ne fut simple pour l’ancienne députée.
Un leadership contesté à gauche
En 2015, Huguette Bello avait perdu au même stade des élections face à Didier Robert. Elle avait alors obtenu 47,31%. Malgré la défaite, elle avait obtenu le statut d’opposante principale au président du Conseil régional aux yeux de l’électorat. Après avoir retrouvé la mairie de Saint-Paul en 2020, tous les voyants étaient au vert pour qu’elle représente le camp du Progrès lors du scrutin. Mais elle n’était pas la seule à avoir cette ambition.
En octobre 2020, c’est par les médias qu’Huguette Bello apprend qu’elle a été trahie. Son protégé, Olivier Hoarau, annonce sa candidature pour les élections régionales. Le maire du Port va officialiser peu après son départ du Parti pour La Réunion (PLR) et fonder son mouvement Ansamn. La rupture entre les deux est totale.
Au fur et à mesure que l’échéance se rapprochait, les annonces de candidatures à gauche se sont multipliées. Surtout, l’émergence d’Ericka Bareigts, suite à sa victoire lors des Municipales de 2020 face à Didier Robert, qui est apparue comme une dangereuse adversaire dans la course à la Pyramide inversée.
Les différents camps se sont mis d’accord avant le scrutin pour que celle arrivée en tête bénéficie du ralliement de l’autre. Le premier tour revêtait un enjeu capital pour la maire de Saint-Paul qui devait faire mentir le sondage qui la plaçait en troisième position.
L’union des candidats et des électeurs
Portée par ses années d’expérience et soutenue par ses militants, Huguette Bello va faire mentir les sondages. Lors du premier tour, elle arrive en deuxième position avec 21%. Si cela la plaçait à près de 12% derrière Didier Robert, elle se trouvait à plus de 4% devant l’ancienne ministre des Outre-mer.
Le soir même du scrutin, Ericka Bareigts va affirmer respecter les règles mises en place et se rallier à Huguette Bello. Le lendemain, le ralliement de Patrick Lebreton, arrivé en 5e position avec 7,2%, est officialisé. Jean-Pierre Marchau va appeler à voter pour elle rapidement tandis qu’Olivier Hoarau va demander à ses électeurs de voter pour la liste d’union, sans jamais citer son nom.
Cette union, le travail des militants des différents camps ainsi que, peut-être, un vote anti-Robert, lui permettent de prendre la tête de la Pyramide inversée.
Un leadership contesté à gauche
En 2015, Huguette Bello avait perdu au même stade des élections face à Didier Robert. Elle avait alors obtenu 47,31%. Malgré la défaite, elle avait obtenu le statut d’opposante principale au président du Conseil régional aux yeux de l’électorat. Après avoir retrouvé la mairie de Saint-Paul en 2020, tous les voyants étaient au vert pour qu’elle représente le camp du Progrès lors du scrutin. Mais elle n’était pas la seule à avoir cette ambition.
En octobre 2020, c’est par les médias qu’Huguette Bello apprend qu’elle a été trahie. Son protégé, Olivier Hoarau, annonce sa candidature pour les élections régionales. Le maire du Port va officialiser peu après son départ du Parti pour La Réunion (PLR) et fonder son mouvement Ansamn. La rupture entre les deux est totale.
Au fur et à mesure que l’échéance se rapprochait, les annonces de candidatures à gauche se sont multipliées. Surtout, l’émergence d’Ericka Bareigts, suite à sa victoire lors des Municipales de 2020 face à Didier Robert, qui est apparue comme une dangereuse adversaire dans la course à la Pyramide inversée.
Les différents camps se sont mis d’accord avant le scrutin pour que celle arrivée en tête bénéficie du ralliement de l’autre. Le premier tour revêtait un enjeu capital pour la maire de Saint-Paul qui devait faire mentir le sondage qui la plaçait en troisième position.
L’union des candidats et des électeurs
Portée par ses années d’expérience et soutenue par ses militants, Huguette Bello va faire mentir les sondages. Lors du premier tour, elle arrive en deuxième position avec 21%. Si cela la plaçait à près de 12% derrière Didier Robert, elle se trouvait à plus de 4% devant l’ancienne ministre des Outre-mer.
Le soir même du scrutin, Ericka Bareigts va affirmer respecter les règles mises en place et se rallier à Huguette Bello. Le lendemain, le ralliement de Patrick Lebreton, arrivé en 5e position avec 7,2%, est officialisé. Jean-Pierre Marchau va appeler à voter pour elle rapidement tandis qu’Olivier Hoarau va demander à ses électeurs de voter pour la liste d’union, sans jamais citer son nom.
Cette union, le travail des militants des différents camps ainsi que, peut-être, un vote anti-Robert, lui permettent de prendre la tête de la Pyramide inversée.