Nassimah Dindar contre-attaque. La présidente du conseil départemental a convié la presse ce lundi 11 décembre 2017 pour donner "ses vérités" concernant l’achat de sa villa dans le Bas de la Rivière à Saint-Denis. Depuis plusieurs semaines, la sénatrice s'estime "attaquée" par le Journal de l'île. Une affaire qui ressemble à une "tentative d’assassinat politique" indique Nassimah Dindar. Une plainte pour diffamation a été déposée contre le JIR.
"Nous avons pris un certain temps pour nous exprimer car il nous a fallu un temps fou pour récupérer tous les documents auprès de la banque", a lancé Ibrahim Dindar, qui a tenu à s'expliquer sur le bien immobilier supposément mal acquis.
Pour rappel, il est reproché au couple Dindar d'avoir acheté la maison Drouhet, installée sur un terrain de 900 m2 avec jardin de 1.300m2 et située dans le Bas de la Rivière à un prix bien inférieur au marché. Comme l'explique le responsable de la Droite sociale, la SPAG, via la Société civile de construction vente (SCCV) qui leur a vendu la case "ne trouvait pas preneur" en raison de plusieurs "avaries".
"La maison, située entre deux immeubles dans un quartier populaire ou règne une grande mixité sociale, avait été pillée à plusieurs reprises et avait particulièrement souffert lors du passage du cyclone Gamède. Elle était de plus dans un état de délabrement avancé et envahie par les termites", assure Ibrahim Dindar, muni de plusieurs documents administratifs concernant l'achat de la maison Drouhet. Ce qui explique selon lui le prix de vente "tout à fait normal" de cette maison à 130.000 euros et non pas un "renvoi d'ascenseur" entre Nassimah Dindar et la SPAG. "Le constat d'huissier que nous avons en notre possession prouve qu'aucune transaction n'a eu lieu entre la SPAG et le conseil départemental", ajoute Ibrahim Dindar.
"Nous avons pris un certain temps pour nous exprimer car il nous a fallu un temps fou pour récupérer tous les documents auprès de la banque", a lancé Ibrahim Dindar, qui a tenu à s'expliquer sur le bien immobilier supposément mal acquis.
Pour rappel, il est reproché au couple Dindar d'avoir acheté la maison Drouhet, installée sur un terrain de 900 m2 avec jardin de 1.300m2 et située dans le Bas de la Rivière à un prix bien inférieur au marché. Comme l'explique le responsable de la Droite sociale, la SPAG, via la Société civile de construction vente (SCCV) qui leur a vendu la case "ne trouvait pas preneur" en raison de plusieurs "avaries".
"La maison, située entre deux immeubles dans un quartier populaire ou règne une grande mixité sociale, avait été pillée à plusieurs reprises et avait particulièrement souffert lors du passage du cyclone Gamède. Elle était de plus dans un état de délabrement avancé et envahie par les termites", assure Ibrahim Dindar, muni de plusieurs documents administratifs concernant l'achat de la maison Drouhet. Ce qui explique selon lui le prix de vente "tout à fait normal" de cette maison à 130.000 euros et non pas un "renvoi d'ascenseur" entre Nassimah Dindar et la SPAG. "Le constat d'huissier que nous avons en notre possession prouve qu'aucune transaction n'a eu lieu entre la SPAG et le conseil départemental", ajoute Ibrahim Dindar.
Prenant la suite d'Ibrahim Dindar, Me Jean-Michel Baloup, avocat de Nassimah Dindar, s'interroge sur les motifs de "cette affaire". "Vous comprenez que si l'un d’entre vous achète un terrain à un prix défiant toute concurrence, cela n’intéresse personne. Alors pourquoi cela a intéressé l’opinion l’histoire du terrain ? Parce qu’en réalité on n’a pas seulement dit qu’il y avait bonne affaire mais aussi qu’il y avait un sous-entendu de la part de l’accusation. La présidente fait un cadeau à la SPAG et le fait au détriment du Département pour en bénéficier elle-même lors d'une future acquisition", déclare la robe noire.
Me Baloup ajoute qu'une plainte a été déposée pour diffamation au tribunal de grande instance de Saint-Denis à l'encontre du directeur de la publication du Journal de l'île et au journaliste auteur de l'article. "Une lettre est en possession du procureur de la République depuis ce lundi après-midi. On est là pour vous dire qu’il n’y a jamais eu de détournement. Nous donnerons tous les éléments et n'avons rien à cacher au parquet de Saint-Denis, ni au Parquet national financier si celui ci est réellement saisi".
Les explications de Me Baloup à retrouver ci dessous :
Me Baloup ajoute qu'une plainte a été déposée pour diffamation au tribunal de grande instance de Saint-Denis à l'encontre du directeur de la publication du Journal de l'île et au journaliste auteur de l'article. "Une lettre est en possession du procureur de la République depuis ce lundi après-midi. On est là pour vous dire qu’il n’y a jamais eu de détournement. Nous donnerons tous les éléments et n'avons rien à cacher au parquet de Saint-Denis, ni au Parquet national financier si celui ci est réellement saisi".
Les explications de Me Baloup à retrouver ci dessous :
Nassimah Dindar, elle, parle de cette affaire comme d'un "assassinat politique". "À qui profite le crime ?", s'interroge la présidente du conseil départemental. "C'est pénible pour une personne de démontrer sa bonne foi, en dévoilant des éléments bancaires ou familiaux. Cet exercice, je n'ai pas envie de le faire. Mais je dois dire à la population qu'elle est en train de se faire manipuler", affirme la sénatrice, en raison notamment du timing de la publication de cette affaire.
"Les articles arrivent le 24 septembre et j'arrive au Sénat le 28 septembre. Pour moi, il y a une tentative d’assassinat politique. Peut-être que l’article vient avec la fin d’une convention de 10.000 euros par mois entre le JIR et le département. Je regarde la manière de faire et je me pose autant de questions... Il m'est difficile de trouver explication rationnelle", termine Nassimah Dindar.
"Les articles arrivent le 24 septembre et j'arrive au Sénat le 28 septembre. Pour moi, il y a une tentative d’assassinat politique. Peut-être que l’article vient avec la fin d’une convention de 10.000 euros par mois entre le JIR et le département. Je regarde la manière de faire et je me pose autant de questions... Il m'est difficile de trouver explication rationnelle", termine Nassimah Dindar.