
Henri Hourcade (à gauche), directeur général Caraïbes, Océan Indien et Amérique latine d'Air France et Christian Oberlé, directeur régional océan Indien de la compagnie.
Malgré les prix tirés vers le bas par ses concurrents, en premier lieu FrenchBlue -renommé provisoirement French- et Corsair, Air France enregistre d'excellents résultats sur La Réunion. Actuellement dans l'île, Henri Hourcade, le directeur général de la compagnie pour les Caraïbes, l'océan Indien et l'Amérique latine, a en effet salué la bonne forme du transporteur aérien sur la ligne Réunion-Paris, alors qu'il évolue dans un contexte concurrentiel "exacerbé".
"2017 a été une bonne année pour Air France et plus globalement pour l'aérien, avec un prix du kérosène stable, une émulation des marchés européens et asiatiques et un tourisme reparti à la hausse en France. Des éléments importants pour Air France", se félicite Henri Hourcade.
Ce dernier est d'autant plus satisfait que dans l'île, pas moins de 5 transporteurs se disputent la desserte Paris-Réunion. Une liaison importante pour la compagnie, avec plus de 400 000 passagers enregistrés l'an dernier. "Sur cette ligne, nous maintenons une offre stable mais assez agressive", maintient-il. Ainsi, Air France s'est mis au niveau de ses principaux concurrents en proposant des billets à moins de 500 euros vers la métropole. "Pendant la période creuse de février/mars, nous avons des tarifs très intéressants : on vend actuellement des billets aller-retour Réunion-Paris à 468 euros", indique-t-il.
Interrogé sur l'arrivée de French, qui a bousculé le marché de l'aérien dans l'île, Henri Hourcade assure que les prix des billets "sont fixés sur l'offre et la demande, pas par les compagnies". Sur la présence d'une "compagnie de trop" sur la ligne Réunion-Paris, il estime qu'il est encore "trop tôt" pour voir "un impact sur la rentabilité": "l'ensemble des acteurs bougent. Ce qui est positif sur cette ligne, c'est que l'accroissement de l'offre a été suivie d'un accroissement des passagers".
Sièges et écrans new look en 2019
S'il reconnaît que l'arrivée de French et de ses tarifs ultra-compétitifs "n'a pas été évident", Henri Hourcade tient à rappeler que sa compagnie "n'a pas perdu de trafic en 2017". "Mieux, nous avons augmenté notre trafic de 10 000 passagers en 2017", poursuit-il. Il ajoute : "notre offre peut paraître conservatrice mais elle ne l'est pas. On joue sur nos atouts : on améliore ce qu'il faut améliorer, notamment en classe économique".
Des atouts qu'Air France compte bien mettre en avant pour marquer sa différence avec ses principaux concurrents. "Nous, notre défi avec ces tarifs compétitifs, d'ailleurs nous avons toujours été compétitifs, c'est de réussir à fidéliser nos passagers, à leur montrer nos produits, nos services, nos applications digitales ou encore nos correspondances à Orly", explique-t-il. De plus, le nouveau programme de fidélisation Flying Blue sera dévoilé le 1er avril, afin d'offrir aux passagers "une plus grande lisibilité".
Pour 2018, Air France continuera à investir sur le produit à bord, notamment sur la partie gastronomie, avant une rénovation à venir en 2019 de la totalité des sièges et des écrans "avec ce qui se fait de mieux au niveau mondial" termine Henri Hourcade.
"2017 a été une bonne année pour Air France et plus globalement pour l'aérien, avec un prix du kérosène stable, une émulation des marchés européens et asiatiques et un tourisme reparti à la hausse en France. Des éléments importants pour Air France", se félicite Henri Hourcade.
Ce dernier est d'autant plus satisfait que dans l'île, pas moins de 5 transporteurs se disputent la desserte Paris-Réunion. Une liaison importante pour la compagnie, avec plus de 400 000 passagers enregistrés l'an dernier. "Sur cette ligne, nous maintenons une offre stable mais assez agressive", maintient-il. Ainsi, Air France s'est mis au niveau de ses principaux concurrents en proposant des billets à moins de 500 euros vers la métropole. "Pendant la période creuse de février/mars, nous avons des tarifs très intéressants : on vend actuellement des billets aller-retour Réunion-Paris à 468 euros", indique-t-il.
Interrogé sur l'arrivée de French, qui a bousculé le marché de l'aérien dans l'île, Henri Hourcade assure que les prix des billets "sont fixés sur l'offre et la demande, pas par les compagnies". Sur la présence d'une "compagnie de trop" sur la ligne Réunion-Paris, il estime qu'il est encore "trop tôt" pour voir "un impact sur la rentabilité": "l'ensemble des acteurs bougent. Ce qui est positif sur cette ligne, c'est que l'accroissement de l'offre a été suivie d'un accroissement des passagers".
Sièges et écrans new look en 2019
S'il reconnaît que l'arrivée de French et de ses tarifs ultra-compétitifs "n'a pas été évident", Henri Hourcade tient à rappeler que sa compagnie "n'a pas perdu de trafic en 2017". "Mieux, nous avons augmenté notre trafic de 10 000 passagers en 2017", poursuit-il. Il ajoute : "notre offre peut paraître conservatrice mais elle ne l'est pas. On joue sur nos atouts : on améliore ce qu'il faut améliorer, notamment en classe économique".
Des atouts qu'Air France compte bien mettre en avant pour marquer sa différence avec ses principaux concurrents. "Nous, notre défi avec ces tarifs compétitifs, d'ailleurs nous avons toujours été compétitifs, c'est de réussir à fidéliser nos passagers, à leur montrer nos produits, nos services, nos applications digitales ou encore nos correspondances à Orly", explique-t-il. De plus, le nouveau programme de fidélisation Flying Blue sera dévoilé le 1er avril, afin d'offrir aux passagers "une plus grande lisibilité".
Pour 2018, Air France continuera à investir sur le produit à bord, notamment sur la partie gastronomie, avant une rénovation à venir en 2019 de la totalité des sièges et des écrans "avec ce qui se fait de mieux au niveau mondial" termine Henri Hourcade.