Un budget de 134 millions d’euros
À raison puisque les enjeux étaient gros, il fallait faire accepter au vote le budget pour l’année 2018, qui n’avait même pas eu le temps d’être présenté au CA de la fin de d’année dernière.
Ce jeudi le quorum a été atteint et c’est finalement un budget de 134 millions d’euros qui a été validé ce jeudi à la mi-journée, à 21 voix pour, 13 contre et 1 vote blanc. Un soulagement puisque l’université avait entamé l’année 2018 avec un budget de 80% de celui de 2017, comme le prévoit la loi. En cas de non-vote sur cette question, l’université risquait d’être mise sous tutelle par le rectorat.
« Nous ne laisseront pas d’étudiants sur le carreau »
Le vote de la campagne emplois et notamment le volet enseignants chercheurs, le poste le plus important en termes de masse salariale, n’avait pas été voté lors du précédent conseil d’administration. En effet, des administrateurs avaient en alors quitté la séance, dans un climat de défiance. Ce volet concerne une vingtaine de postes, dont 5 créations d’emplois.
La direction salue « un très beau consensus ». « Nous ne laisseront pas d’étudiants sur le carreau », appuie Frédéric Miranville, soulignant que l’université de la Réunion est la seule de notre territoire.
Sur l’enveloppe de 134 millions d’euros, en augmentation par rapport à l’année dernière, la plus grosse part (96.5 millions d’euros) sera dédiée à la masse salariale. À noter, la création de 5 postes et le maintient de 21 titulaires. Ce budget sera consacré aux 1.241 emplois que compte l’université, dont 1000 vacataires.
La part fonctionnement de l’Université représente 18 millions d’euros, et 19 millions seront alloués à l’investissement.
L’augmentation des fonds pour 2018 est due à une part exceptionnelle d’aides allouées par l’Etat mais à l’avenir pour augmenter ses recettes, l’université étudie plusieurs pistes de revenus potentiels. Avec la construction d’un nouveau campus sur Terre-Sainte prochainement, la direction envisage par exemple de louer le foncier, allant des salles aux amphithéâtres, mais également aux toitures destinées à la production d’énergie photovoltaïque.