Ces doutes que nous avions formulés sur le déroulé de ce "concours" se sont vus récemment confortés par une interview que nous avons pu réaliser d'une participante à ce concours. Et ce qu'elle nous a raconté est édifiant.
Selon cette candidate qui souhaite conserver l'anonymat et que nous appellerons "Sophie", il y avait 80 inscrits au concours, mais seuls 56 se sont présentés à l'examen. Il y avait deux épreuves pour l'admission et vu le nombre de candidats, ils avaient été divisés en deux groupes pour participer à l'épreuve professionnelle d'une heure qui s'est déroulée le mardi matin.
Stéphane Maillot faisait partie du 1er groupe. Sophie nous raconte que c'est quelqu'un de connu à l'université et que déjà, elle avait tiqué en le voyant, se demandant ce qu'il faisait là.
Les épreuves se sont déroulées de façon en apparence normale et Sophie est admissible. Dans la foulée, la liste des postes disponibles est publiée sur le site de l'université : un à la DSVE (Direction de la scolarité et de la vie étudiante), un à l'ESPE (Ecole supérieure du professorat et de l'Education) et un à Mayotte.
Un premier détail attire l'attention de Sophie : autant les fiches de l'ESPE et de Mayotte sont détaillées, autant celle de la DSVE est hyper succincte, un simple copier/coller de la fiche de poste nationale. Etrange...
"C'est une promesse de campagne. Le poste est déjà acquis pour notre étudiant élu"
Pour préparer son oral, Sophie travaille avec un employé de l'université particulièrement bien placé. Quand elle lui dit qu'elle vise le poste à l'ASVE, ce dernier lui répond du tac au tac : "Désolé, faudra faire une croix dessus. C'est un poste orienté. C'est une promesse de campagne. Il est déjà acquis pour notre étudiant élu".
Et l'employé d'ajouter : "On ne sait déjà pas comment il a fait pour avoir l'écrit"...
Sophie en prend un coup au moral, mais décide de passer quand même le concours.
Elle échouera, mais tient aujourd'hui à témoigner pour dénoncer ce qu'elle considère comme une profonde injustice. "Parmi les candidats, il y avait une personne qui travaille déjà à l'ASVE comme contractuelle depuis des années. Comment expliquer qu'elle arrive derrière Stéphane Maillot qui a toute sa vie été un étudiant fantôme et qui pourtant arrive major et, du coup, a le choix de son poste? Le fait qu'elle soit arrivée derrière lui fait que la seule possibilité qu'elle aura sera de partir à Mayotte, ce qu'elle ne pourra pas faire étant mariée avec des enfants. Elle risque donc de perdre le bénéfice de son concours et de ses efforts. Je trouve cela particulièrement injuste"...
Les différents articles que nous avons déjà consacrés à Stéphane Maillot:
"Quelques révélations sur Stéphane Maillot, le 3ème co-président de l'ombre de l'université "
"Les preuves des magouilles de Stéphane Maillot, le représentant de l'UNEF à l'université "
"Affaire Stéphane Maillot, c'est l'affolement à l'université "
"Les grosses manoeuvres de Stéphane Maillot et de l'UNEF pour garder la vice-présidence du CROUS "
"Main basse des faux-vrais étudiants de l'UNEF sur le CROUS et l'université "
"La brillante reconversion de Stéphane Maillot, ex-président de l'UNEF devenu fonctionnaire de l'université"
Selon cette candidate qui souhaite conserver l'anonymat et que nous appellerons "Sophie", il y avait 80 inscrits au concours, mais seuls 56 se sont présentés à l'examen. Il y avait deux épreuves pour l'admission et vu le nombre de candidats, ils avaient été divisés en deux groupes pour participer à l'épreuve professionnelle d'une heure qui s'est déroulée le mardi matin.
Stéphane Maillot faisait partie du 1er groupe. Sophie nous raconte que c'est quelqu'un de connu à l'université et que déjà, elle avait tiqué en le voyant, se demandant ce qu'il faisait là.
Les épreuves se sont déroulées de façon en apparence normale et Sophie est admissible. Dans la foulée, la liste des postes disponibles est publiée sur le site de l'université : un à la DSVE (Direction de la scolarité et de la vie étudiante), un à l'ESPE (Ecole supérieure du professorat et de l'Education) et un à Mayotte.
Un premier détail attire l'attention de Sophie : autant les fiches de l'ESPE et de Mayotte sont détaillées, autant celle de la DSVE est hyper succincte, un simple copier/coller de la fiche de poste nationale. Etrange...
"C'est une promesse de campagne. Le poste est déjà acquis pour notre étudiant élu"
Pour préparer son oral, Sophie travaille avec un employé de l'université particulièrement bien placé. Quand elle lui dit qu'elle vise le poste à l'ASVE, ce dernier lui répond du tac au tac : "Désolé, faudra faire une croix dessus. C'est un poste orienté. C'est une promesse de campagne. Il est déjà acquis pour notre étudiant élu".
Et l'employé d'ajouter : "On ne sait déjà pas comment il a fait pour avoir l'écrit"...
Sophie en prend un coup au moral, mais décide de passer quand même le concours.
Elle échouera, mais tient aujourd'hui à témoigner pour dénoncer ce qu'elle considère comme une profonde injustice. "Parmi les candidats, il y avait une personne qui travaille déjà à l'ASVE comme contractuelle depuis des années. Comment expliquer qu'elle arrive derrière Stéphane Maillot qui a toute sa vie été un étudiant fantôme et qui pourtant arrive major et, du coup, a le choix de son poste? Le fait qu'elle soit arrivée derrière lui fait que la seule possibilité qu'elle aura sera de partir à Mayotte, ce qu'elle ne pourra pas faire étant mariée avec des enfants. Elle risque donc de perdre le bénéfice de son concours et de ses efforts. Je trouve cela particulièrement injuste"...
Les différents articles que nous avons déjà consacrés à Stéphane Maillot:
"Quelques révélations sur Stéphane Maillot, le 3ème co-président de l'ombre de l'université "
"Les preuves des magouilles de Stéphane Maillot, le représentant de l'UNEF à l'université "
"Affaire Stéphane Maillot, c'est l'affolement à l'université "
"Les grosses manoeuvres de Stéphane Maillot et de l'UNEF pour garder la vice-présidence du CROUS "
"Main basse des faux-vrais étudiants de l'UNEF sur le CROUS et l'université "
"La brillante reconversion de Stéphane Maillot, ex-président de l'UNEF devenu fonctionnaire de l'université"