
Philippe Jean-Pierre et Mohamed Rochdi briguaient tous deux la présidence.
L'affaire de l'élection des conseils de l'Université passait ce matin devant la commission de contrôle des opérations électorales. Pour mémoire, la liste "Démocratie, partage et service public", du candidat Mohamed Rochdi, a remporté l'élection face à la liste menée par Philippe Jean-Pierre, "Refonder l'Université de la Réunion", au début du mois de juin. Mais une semaine plus tard, l'économiste, Philippe Jean-Pierre, a déposé un recours visant à faire annuler l'élection, mettant en avant plusieurs dysfonctionnements constatés avant et lors du déroulement de celle-ci.
Face au magistrat, l'avocat de Philippe Jean-Pierre, Me Alain Rapady, a donc plaidé l'annulation de ces élections, en apportant une série d'arguments : "L'Université refuse toujours de communiquer le matériel électoral (liste d'émargement, bulletins…)", dénonce Me Rapady. En refusant de verser ces documents, "l'administration fait échec au travail de la commission de contrôle. C'est un déni de droit", poursuit-il.
Par ailleurs, face à sept représentants de l'Université présents ce matin, Me Rapady met directement en cause le président. "M. Rochdi a tout bonnement commis une prise illégale d'intérêt. Il aurait dû se déporter et ne pas prendre de décision en rapport avec l'élection. Nous présentons aujourd'hui des pièces prouvant qu'il a autorisé le vote à certains, et refusé à d'autres".
Il va plus loin, et apporte la preuve que les représentants de l'Université ont "procédé illégalement à des inscriptions. Cela pourrait atteindre les 200 voix. Quand on sait que sur certains collèges, le plus grand écart est de 40 voix, tout cela est bien litigieux".
La commission de contrôle, compétente pour faire annuler l'élection, donnera sa décision vendredi 29 juin.
Face au magistrat, l'avocat de Philippe Jean-Pierre, Me Alain Rapady, a donc plaidé l'annulation de ces élections, en apportant une série d'arguments : "L'Université refuse toujours de communiquer le matériel électoral (liste d'émargement, bulletins…)", dénonce Me Rapady. En refusant de verser ces documents, "l'administration fait échec au travail de la commission de contrôle. C'est un déni de droit", poursuit-il.
Par ailleurs, face à sept représentants de l'Université présents ce matin, Me Rapady met directement en cause le président. "M. Rochdi a tout bonnement commis une prise illégale d'intérêt. Il aurait dû se déporter et ne pas prendre de décision en rapport avec l'élection. Nous présentons aujourd'hui des pièces prouvant qu'il a autorisé le vote à certains, et refusé à d'autres".
Il va plus loin, et apporte la preuve que les représentants de l'Université ont "procédé illégalement à des inscriptions. Cela pourrait atteindre les 200 voix. Quand on sait que sur certains collèges, le plus grand écart est de 40 voix, tout cela est bien litigieux".
La commission de contrôle, compétente pour faire annuler l'élection, donnera sa décision vendredi 29 juin.