Retour à la fac pour la députée Ericka Bareigts ce mardi. À l’occasion de la journée d’étude sur la loi relative à l’égalité réelle en Outre-mer à l’Université de La Réunion, l’ancienne ministre des Outre-mer, qui la porte, a échangé avec les étudiants de Master 2 droit public. La continuité territoriale, le droit au retour, le Small business act et la protection des produits locaux sont parmi les sujets abordés au long de la journée.
"L’heure n’est plus, pour les outre-mer français, à la recherche d’une égalité civique ou juridique qu’ils ont globalement acquise. Elle est à la revendication d’une égalité économique sociale, sanitaire, technologique ou bien encore culturelle avec l’Hexagone", lit-on dans la présentation de la journée.
Attentive ce matin lors des exposés de Jean-Philippe Payet, consultant en intelligence stratégique et ancien conseiller de la députée, et François Cafarelli, maître de conférences en droit public à l’université, Ericka Bareigts a ensuite reconnu la difficulté d’une telle loi pour les juristes mais a rappelé son importance.
"L’heure n’est plus, pour les outre-mer français, à la recherche d’une égalité civique ou juridique qu’ils ont globalement acquise. Elle est à la revendication d’une égalité économique sociale, sanitaire, technologique ou bien encore culturelle avec l’Hexagone", lit-on dans la présentation de la journée.
Attentive ce matin lors des exposés de Jean-Philippe Payet, consultant en intelligence stratégique et ancien conseiller de la députée, et François Cafarelli, maître de conférences en droit public à l’université, Ericka Bareigts a ensuite reconnu la difficulté d’une telle loi pour les juristes mais a rappelé son importance.
"Pourquoi cette loi ? Pour construire un Réunionnais qui n’a plus peur de partir, sachant qu’il peut revenir, sans déracinement, une reconnaissance du savoir-faire local", affirme-t-elle. Une logique qui devrait s’appliquer à tout, ajoute-t-elle : "Toutes les lois qui touchent l’Outre-mer doivent rester dans cette dynamique d’égalité réelle".
Une loi qui risque d’être défaite par le nouveau gouvernement. "Même si elle est défaite, il faut continuer à se battre, les combats pour l’égalité sont longs", déclare-t-elle. D’où le "plan de convergence sur 10-20 ans", précise la députée, afin de raccourcir le processus et de signer un budget avec l’État.
Une loi qui risque d’être défaite par le nouveau gouvernement. "Même si elle est défaite, il faut continuer à se battre, les combats pour l’égalité sont longs", déclare-t-elle. D’où le "plan de convergence sur 10-20 ans", précise la députée, afin de raccourcir le processus et de signer un budget avec l’État.