On se souvient encore du 1er août 2010, les « Pitons, cirques et remparts » de l’île de la Réunion avaient fait leur entrée dans la liste des sites naturels classés au patrimoine mondial de l’Unesco. La décision était venue du Brésil, la Réunion et son Parc national (40% de la surface totale de l’île) devenaient ainsi le 4ème site naturel français à être classé et reconnu mondialement.
Quid de des quatre années écoulées ? Si le Parc national a été chahuté sur le terrain médiatique, notre patrimoine mondial a également été durement touché, sur le plan environnemental, par une série d’incendies au Maïdo.
Avant le 1er février 2015, l’État doit remettre un rapport détaillé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre d’une gestion post-incendie et le contrôle des espèces exotiques invasives. Un rapport intermédiaire pour continuer la conservation du label Unesco. « L’État devra fournir à l’Unesco les éléments lui permettant de soumettre au centre du patrimoine mondial un rapport détaillé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des recommandations », nous avait expliqué en juillet 2013, le président du Parc national, Daniel Gonthier.
Pour cette année, le Parc national a décidé d’organiser le vernissage d’une exposition consacrée aux « richesse patrimoniales paysagères, naturelles et culturelles » de la Réunion. Un travail réalisé par le collectif Z’arts grafik de Bourbon.
Durant tout ce mois anniversaire, le Parc organise, avec la présence de ses agents, sur les sites emblématiques des Pitons, cirques et remparts une lecture des paysages allant du Cap noir au Maïdo, en passant par la Roche Merveilleuse de Cilaos.
