Quelques jours de carême tamoule (régime alimentaire végétalien et privation sexuelle) avant “amare cap”, c'est-à-dire l’engagement d’aller au bout des trois semaines de préparation, puis pendant les dix-huit jours précédant la marche sur le feu, en plus du carême tamoule s’ajoutent prières et rites …
Comme pour l’Association culturelle et tamoule de Quartier-Français, la marche sur le feu, c’est la tradition au service du culte. Ceci se vérifie tout au long des 18 jours de préparation psychologique et spirituelle. “Celui qui pense que le feu va le brûler, il sera brûlé”, a dit Jean-Jacques Carpaye, président de l’association et officiant.
La purification du corps (carême tamoule) et de l’esprit (prières et chants) prépare le pénitent à affronter la douleur. La marche sur le feu, c’est traverser un tapis de braises de 5,40 m. C’est un apprentissage répété à la sublimation de soi face aux épreuves de la vie.
Arrivés à La Réunion en 1849, un an après l’application de l’abolition de l’esclavage dans l’île, les engagés indiens ont vécu au départ dans des conditions de semi-esclavage, comme le révèlent les archives britanniques de l’époque. “Ils ont su s’adapter”, a souligné Rieul Latchoumy de l’ACTQF.
Vivre c’est s’adapter pour affronter et passer les épreuves perpétuelles de la vie. La marche sur le feu est là pour le rappeler aux descendants des engagés indiens, quand eux-mêmes le jugent nécessaire…
Comme pour l’Association culturelle et tamoule de Quartier-Français, la marche sur le feu, c’est la tradition au service du culte. Ceci se vérifie tout au long des 18 jours de préparation psychologique et spirituelle. “Celui qui pense que le feu va le brûler, il sera brûlé”, a dit Jean-Jacques Carpaye, président de l’association et officiant.
La purification du corps (carême tamoule) et de l’esprit (prières et chants) prépare le pénitent à affronter la douleur. La marche sur le feu, c’est traverser un tapis de braises de 5,40 m. C’est un apprentissage répété à la sublimation de soi face aux épreuves de la vie.
Arrivés à La Réunion en 1849, un an après l’application de l’abolition de l’esclavage dans l’île, les engagés indiens ont vécu au départ dans des conditions de semi-esclavage, comme le révèlent les archives britanniques de l’époque. “Ils ont su s’adapter”, a souligné Rieul Latchoumy de l’ACTQF.
Vivre c’est s’adapter pour affronter et passer les épreuves perpétuelles de la vie. La marche sur le feu est là pour le rappeler aux descendants des engagés indiens, quand eux-mêmes le jugent nécessaire…