Il s’agit d’une jeune tortue verte de 70cm de longueur de carapace, environ. Le cadavre est ancien mais présente des fractures au niveau de la dossière. « Mais dans les galets et avec la houle, ces fractures peuvent être post-mortem », souligne Kélonia. « Par contre il ne reste de la mâchoire inférieure qu’une des extrémités avec là aussi une fracture nette ».
Possible cause commune
Le centre de soins indique en outre qu’« aucune autre lésion externe n’est visible, pas de fil de pêche, ni de déchets plastique dans la cavité abdominale ». Sont encore visibles quelques algues rouges (alimentation habituelle des tortues vertes à La Réunion) qui se décomposent moins rapidement que les tissus, et uniquement dans la partie postérieure de l’abdomen.
« La mortalité de 3 tortues en 2 semaines implique une analyse des causes de mortalité pour identifier une possible cause commune », ajoute Kélonia. Si l’état de la première tortue avait pu montrer un fort parasitisme, les deux cadavres de tortues vertes sont trop dégradés pour identifier des causes de mortalité autres que des blessures ou dues à des corps étrangers (hameçon, fils de pêche ou plastique).
Vu l’absence de mâchoire inférieure et la présence d’algues uniquement dans la partie postérieure de l’abdomen, le centre émet l’hypothèse qu’une blessure soit à l’origine de la mort de cette tortue verte.