Moi JE...Jupiter s’est mis en scène, ce jeudi soir. Le « je » employé à l’envi tout au long de la soirée correspond bien à ce qu’il faut comprendre de ce que le président de l’État a en tête : MOI et moi seul. D’ailleurs, « après y avoir réfléchi », « JE » décide de ce qui est bon pour vous. Peu importe qu’il ait entendu que la suppression partielle de l’ISF était une injustice, et de son propre aveu, que l’immense majorité des Français le pense, il (« je ») assume et explique qu’il ne reviendra pas sur cette injustice. Mieux,il estime que l’abandon de l’ISF sur les valeurs mobilières sera favorable à l’investissement malgré un manque à gagner pour les finances publiques de 3,5 milliards d’€.
« JE » ne change pas de cap…Son analyse du mouvement des gilets jaunes l’amène à dire que sa politique est la bonne, et qu’elle devrait répondre, de surcroît, aux demandes de la population !Un comble
« Est-ce que l’on a fait fausse route ? Je ne le pense pas » dit « JE »
Emmanuel Macron répond aux gilets jaunes : il n’y aura pas de Référendum d’Initiative Citoyenne.
Évident, le « je » s’accommode mal d’une méthode de prise de décision qui repose sur le « nous ».Étonnant pour « je » qui a répété à plusieurs reprises qu’il souhaitait mettre l’humain au centre sans pour autant lui accorder la possibilité de participer aux décisions le concernant.
Une hypocrisie qui sera le fil directeur du spectacle de ce jeudi soir. Qu’on en juge : l’âge légal de départ à la retraite restera à 62 ans, sauf qu’il faudra cotiser plus pour espérer obtenir une pension à taux plein, et ainsi aller bien au-delà de 62 ans….La décote va se charger de convaincre chacun, pour éviter une pension de misère, de poursuivre bien au-delà de 62 ans.
Et il faudra travailler plus mais la durée hebdomadaire ne changera pas, aucun jour férié ne sera supprimé.Mais alors comment faire ? Si ce n’est en allongeant le temps de travail dans la vie des citoyens.
Améliorer la pension de ceux qui ont travaillé, c-a-d les retraités, en ré indexant à l’inflation, d’abord,les petites (2020) puis l’ensemble des pensions (2021).Cette réindexation, étalée dans le temps, n’est simplement que le retour sur une mesure prise par son gouvernement. Mais l’augmentation d’ 1,7 point de la CSG, soit une progression de 25 %, pour les retraités, « JE » l’oublie?Concrètement c’est une mesure qui impacte fortement le pouvoir d’achat des pensions et réduit fortement l’effet éventuel du réduction d’impôt sur le revenu..
Le président « Je » dit la justice fiscale c’est diminuer les impôts… Il a peut-être entendu mais son écoute l’amène a une nouvelle hypocrisie. Les gilets jaunes réclament une plus grande justice fiscale, que ceux dont les revenus sont élevés participent plus fortement à l’impôt. Les gros payent « gros », les petits payent « petit ». Or, Rien sur une tranche supplémentaire pour les revenus élevés. Rien sur une TVA à taux 0 % pour les biens de première nécessité, couplée à une élévation du taux pour les produits de luxe.« JE » vous ai entendu...Mais pour la justice fiscale «JE» ne vous écoute pas.
« JE », le président sourd aux demandes de la population exprimée par les gilets jaunes dans la rue, satisfait de ses effets de manches, pense que les manifestations sont terminées. »NOUS » allons, rapidement, le ramener à la réalité.
« JE » ne change pas de cap…Son analyse du mouvement des gilets jaunes l’amène à dire que sa politique est la bonne, et qu’elle devrait répondre, de surcroît, aux demandes de la population !Un comble
« Est-ce que l’on a fait fausse route ? Je ne le pense pas » dit « JE »
Emmanuel Macron répond aux gilets jaunes : il n’y aura pas de Référendum d’Initiative Citoyenne.
Évident, le « je » s’accommode mal d’une méthode de prise de décision qui repose sur le « nous ».Étonnant pour « je » qui a répété à plusieurs reprises qu’il souhaitait mettre l’humain au centre sans pour autant lui accorder la possibilité de participer aux décisions le concernant.
Une hypocrisie qui sera le fil directeur du spectacle de ce jeudi soir. Qu’on en juge : l’âge légal de départ à la retraite restera à 62 ans, sauf qu’il faudra cotiser plus pour espérer obtenir une pension à taux plein, et ainsi aller bien au-delà de 62 ans….La décote va se charger de convaincre chacun, pour éviter une pension de misère, de poursuivre bien au-delà de 62 ans.
Et il faudra travailler plus mais la durée hebdomadaire ne changera pas, aucun jour férié ne sera supprimé.Mais alors comment faire ? Si ce n’est en allongeant le temps de travail dans la vie des citoyens.
Améliorer la pension de ceux qui ont travaillé, c-a-d les retraités, en ré indexant à l’inflation, d’abord,les petites (2020) puis l’ensemble des pensions (2021).Cette réindexation, étalée dans le temps, n’est simplement que le retour sur une mesure prise par son gouvernement. Mais l’augmentation d’ 1,7 point de la CSG, soit une progression de 25 %, pour les retraités, « JE » l’oublie?Concrètement c’est une mesure qui impacte fortement le pouvoir d’achat des pensions et réduit fortement l’effet éventuel du réduction d’impôt sur le revenu..
Le président « Je » dit la justice fiscale c’est diminuer les impôts… Il a peut-être entendu mais son écoute l’amène a une nouvelle hypocrisie. Les gilets jaunes réclament une plus grande justice fiscale, que ceux dont les revenus sont élevés participent plus fortement à l’impôt. Les gros payent « gros », les petits payent « petit ». Or, Rien sur une tranche supplémentaire pour les revenus élevés. Rien sur une TVA à taux 0 % pour les biens de première nécessité, couplée à une élévation du taux pour les produits de luxe.« JE » vous ai entendu...Mais pour la justice fiscale «JE» ne vous écoute pas.
« JE », le président sourd aux demandes de la population exprimée par les gilets jaunes dans la rue, satisfait de ses effets de manches, pense que les manifestations sont terminées. »NOUS » allons, rapidement, le ramener à la réalité.