
Réunis autour d'Alain Armand, président de la fédération régional des EPL de l'océan Indien et de la SODIAC, de nombreux directeurs et directrices d'EPL ont répondu présents pour la semaine des entreprises locales, organisée au niveau national, et qui se déroule du 27 mai au 2 juin. "L'objectif de cette semaine est de faire en sorte que les EPL soient mieux connues des usagers. On souhaite également se rapprocher d'eux", explique Alain Armand.
Mais alors les EPL, kézaco ? Les sociétés d'économies mixtes (SEM) et les sociétés publiques locales (SPL) se définissent comme des entreprises publiques locales. Sociétés anonymes, elles disposent d'au moins sept actionnaires réunis au sein d'un conseil d'administration, d'organes dirigeants, de salariés et d'une comptabilité relevant du droit privé. Ce sont des entreprises publiques car l'essentiel de leur capital est détenu par des collectivités locales. De plus elles sont au service de l'intérêt général et non d'intérêts particuliers.
Trop souvent méconnues de la population, les EPL oeuvrent pourtant tous les jours afin de faciliter la vie des concitoyens sur un territoire donné. Avec des effets bien réels sur le quotidien, notamment dans la gestion des transports, des déchets, des logements ou encore de l'aménagement des quartiers, les EPL ont le plus souvent le vent en poupe dans une situation de crise économique aggravée. "L'économie mixte peut jouer un rôle d'amortisseur", rappelle Claudine Dupuy, directrice de la SPL Tamarun. Que ce soient les sociétés publiques Tamarun (SPL spécialisée dans le développement touristique de l'Ouest), Sodiac (aménagement urbain), Sodiparc (gestion et exploitation du réseau Citalis et du stationnement payant à Saint-Denis), ou encore de la Sotrader (sécurisation des recettes commerciales dans le domaine du transport urbain et interurbain de voyageurs), les 30 EPL de la zone océan Indien (Réunion avec Mayotte ndlr) dégagent chaque année plus de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploient près de 2.500 personnes.
"C'est un outil au service du développement des collectivités. Il n'y a pas d'objectif financier mais une volonté de rendre un service public au moindre coût. Le choix de confier des missions à des EPL plutôt qu'à des entreprises privées s'appuie le plus souvent sur des questions de coût, de transparence, de meilleure gouvernance", souligne Alain Armand. "Les EPL sont des entreprises à part entière, performantes et compétitives (…)", ajoute pour sa part Thierry Decerle, directeur de Transderv Outremer, filiale de la caisse des dépôts au capital de quatre SEM de transport à la Réunion.
Si la semaine s'adresse aux usagers, les EPL n'en oublient pas les acteurs du monde économique. "On va réfléchir toute cette semaine pour entrer en contact avec le monde économique, celui du bâtiment, des transports et les partenaires financiers pour pas attendre et subir. On veut être un vrai acteur", poursuit Alain Armand. "Les EPL sont dans une démarche d'utilité publique et de création d'emplois", conclut-il.
Mais alors les EPL, kézaco ? Les sociétés d'économies mixtes (SEM) et les sociétés publiques locales (SPL) se définissent comme des entreprises publiques locales. Sociétés anonymes, elles disposent d'au moins sept actionnaires réunis au sein d'un conseil d'administration, d'organes dirigeants, de salariés et d'une comptabilité relevant du droit privé. Ce sont des entreprises publiques car l'essentiel de leur capital est détenu par des collectivités locales. De plus elles sont au service de l'intérêt général et non d'intérêts particuliers.
Trop souvent méconnues de la population, les EPL oeuvrent pourtant tous les jours afin de faciliter la vie des concitoyens sur un territoire donné. Avec des effets bien réels sur le quotidien, notamment dans la gestion des transports, des déchets, des logements ou encore de l'aménagement des quartiers, les EPL ont le plus souvent le vent en poupe dans une situation de crise économique aggravée. "L'économie mixte peut jouer un rôle d'amortisseur", rappelle Claudine Dupuy, directrice de la SPL Tamarun. Que ce soient les sociétés publiques Tamarun (SPL spécialisée dans le développement touristique de l'Ouest), Sodiac (aménagement urbain), Sodiparc (gestion et exploitation du réseau Citalis et du stationnement payant à Saint-Denis), ou encore de la Sotrader (sécurisation des recettes commerciales dans le domaine du transport urbain et interurbain de voyageurs), les 30 EPL de la zone océan Indien (Réunion avec Mayotte ndlr) dégagent chaque année plus de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploient près de 2.500 personnes.
"C'est un outil au service du développement des collectivités. Il n'y a pas d'objectif financier mais une volonté de rendre un service public au moindre coût. Le choix de confier des missions à des EPL plutôt qu'à des entreprises privées s'appuie le plus souvent sur des questions de coût, de transparence, de meilleure gouvernance", souligne Alain Armand. "Les EPL sont des entreprises à part entière, performantes et compétitives (…)", ajoute pour sa part Thierry Decerle, directeur de Transderv Outremer, filiale de la caisse des dépôts au capital de quatre SEM de transport à la Réunion.
Si la semaine s'adresse aux usagers, les EPL n'en oublient pas les acteurs du monde économique. "On va réfléchir toute cette semaine pour entrer en contact avec le monde économique, celui du bâtiment, des transports et les partenaires financiers pour pas attendre et subir. On veut être un vrai acteur", poursuit Alain Armand. "Les EPL sont dans une démarche d'utilité publique et de création d'emplois", conclut-il.