Environ 44.000 personnes sont considérées, selon une étude Insee, comme aidants familiaux à la Réunion. Dans les faits, ils sont bien plus nombreux sans le savoir, car très souvent, on devient aidant familial par nécessité.
Une personne est considérée comme aidant familial lorsqu’elle s’occupe, à titre bénévole, d’une personne en perte d’autonomie, handicapée, malade ou âgée. L’aidant familial se différencie des professionnels de l’aide et du soin.
La semaine consacrée aux aidants familiaux, qui aura lieu du 2 au 8 juillet, a ainsi pour but d’informer, de faire se rencontrer, de conseiller tous les aidants familiaux. Le Conseil général, le groupe CRC, le GIPSAP (groupement d’intérêt public dédié au développement des services à la personne) et de nombreux partenaires, installeront pendant une semaine des stands d’information et de rencontre, et organiseront des actions de sensibilisation.
Du « répit repos » pour souffler
Il est courant de voir qu’un aidant « naturel » sacrifie son emploi, son temps, ses loisirs pour s’occuper d’un proche. Mais il ne sait pas quels sont ses droits, si des aides existent… Cette semaine est l’occasion de changer cela.
L’occasion de découvrir le dispositif mis en place par le Conseil général, « Répit Repos ». Après cinq mois de fonctionnement, il a permis à plus de 200 familles de bénéficier d’un « répit » avec l’intervention d’un aide à domicile ou d’un « repos » avec un séjour vacances à Saint-Gilles ou à Cilaos.
Le nombre des aidants familiaux va continuer à augmenter face à la croissance de la dépendance. Augmenter le nombre d’aidants familiaux et les aider à tenir leur rôle en toute sérénité, voilà une façon de répondre aux besoins de notre société. L’enjeu de ces prochaines années est de cartographier, formaliser, préciser le rôle de l’aidant familial dont le statut est bien mentionné dans quelques textes de loi, mais mériterait d’être affiné.