
Une légère baisse du tourisme a été enregistrée pour la saison 2010, avec 420.300 visiteurs, contre 421.900 l’année précédente. Malgré tout, Jacqueline Farreyrol, s’est montrée satisfaite des chiffres révélés par l’enquête 2010 sur les flux touristiques et menée en partenariat entre l’Insee et l’IRT. "Notre but est de valoriser la destination Réunion et la fréquentation des touristes venus juste pour visiter l’île est en hausse. En ce sens, nous avons atteint notre objectif".
En effet, le tourisme d’agrément a augmenté, avec près de 20.000 visiteurs supplémentaires venus sur l’île dans une simple intention touristique. Ce que l’IRT n’avait pas anticipé, c’était la baisse à peu près équivalente des personnes de passage sur l’île pour voir leurs proches et amis. Pascal Viroleau, directeur de l’IRT avance une explication: "Il existe peut-être une corrélation avec le fait que les Réunionnais eux-mêmes se sont beaucoup plus déplacés en métropole pour voir leurs proches". Dans une moindre mesure, le tourisme d’affaire a lui aussi diminué.
Baisse des recettes
Pour l’économie réunionnaise, il y a eu moins de visiteurs l’an dernier, et ceux-ci ont séjourné en moyenne moins longtemps sur l’île, ce qui a engendré une diminution des recettes. En tout, les dépenses des touristes ont été chiffrées à 296.3 millions d’euros, soit 3.1% de moins qu’en 2009. Une baisse toutefois inégale en fonction des secteurs.
La montée du tourisme d’agrément a profité aux structures d’accueil payantes, hôtels et gîtes notamment, puisque la part des touristes hébergés par des proches a été moins importante. Les touristes, pour l’essentiel arrivés de métropole (80%), ont également augmenté leurs frais en restaurant et en location de véhicules, tandis que leurs dépenses en loisirs et souvenirs ont chuté.
Globalement, les touristes interrogés au départ des aéroports de La Réunion, se sont déclarés "satisfaits", voire "très satisfaits" de leur voyage sur l’île, en termes de qualité d’accueil, d’hébergement, de restauration ou d’intérêt touristique. En revanche, lorsqu’est évoquée la question du rapport qualité/prix, billet d’avion inclus, les réponses sont plus contrastées pour la moitié d’entre eux…
Des efforts de communication
L’IRT tire plusieurs enseignements de ces chiffres. Même si la destination Réunion séduit, les prix sont encore rébarbatifs et il y a des améliorations à apporter à ce niveau. D’autre part, entre avril et septembre, la fréquentation touristique est bien moins importante.
Selon Pascal Viroleau, "il faut réussir à capter un plus grand nombre de visiteurs sur cette période car c’est là qu’est le manque à gagner". Et si un touriste non Réunionnais sur trois dit avoir connu l’île par le biais du bouche à oreille, l’IRT entend attirer les francophones sur le département en période "creuse" en avançant ses campagnes de communication en métropole, en Belgique et en Suisse.
Le directeur de l’IRT a par ailleurs évoqué des efforts communicationnels particuliers déployés en Allemagne et en Suisse, ainsi qu’une visée de développement dans les années à venir du tourisme en provenance d’Inde et de Chine.
En effet, le tourisme d’agrément a augmenté, avec près de 20.000 visiteurs supplémentaires venus sur l’île dans une simple intention touristique. Ce que l’IRT n’avait pas anticipé, c’était la baisse à peu près équivalente des personnes de passage sur l’île pour voir leurs proches et amis. Pascal Viroleau, directeur de l’IRT avance une explication: "Il existe peut-être une corrélation avec le fait que les Réunionnais eux-mêmes se sont beaucoup plus déplacés en métropole pour voir leurs proches". Dans une moindre mesure, le tourisme d’affaire a lui aussi diminué.
Baisse des recettes
Pour l’économie réunionnaise, il y a eu moins de visiteurs l’an dernier, et ceux-ci ont séjourné en moyenne moins longtemps sur l’île, ce qui a engendré une diminution des recettes. En tout, les dépenses des touristes ont été chiffrées à 296.3 millions d’euros, soit 3.1% de moins qu’en 2009. Une baisse toutefois inégale en fonction des secteurs.
La montée du tourisme d’agrément a profité aux structures d’accueil payantes, hôtels et gîtes notamment, puisque la part des touristes hébergés par des proches a été moins importante. Les touristes, pour l’essentiel arrivés de métropole (80%), ont également augmenté leurs frais en restaurant et en location de véhicules, tandis que leurs dépenses en loisirs et souvenirs ont chuté.
Globalement, les touristes interrogés au départ des aéroports de La Réunion, se sont déclarés "satisfaits", voire "très satisfaits" de leur voyage sur l’île, en termes de qualité d’accueil, d’hébergement, de restauration ou d’intérêt touristique. En revanche, lorsqu’est évoquée la question du rapport qualité/prix, billet d’avion inclus, les réponses sont plus contrastées pour la moitié d’entre eux…
Des efforts de communication
L’IRT tire plusieurs enseignements de ces chiffres. Même si la destination Réunion séduit, les prix sont encore rébarbatifs et il y a des améliorations à apporter à ce niveau. D’autre part, entre avril et septembre, la fréquentation touristique est bien moins importante.
Selon Pascal Viroleau, "il faut réussir à capter un plus grand nombre de visiteurs sur cette période car c’est là qu’est le manque à gagner". Et si un touriste non Réunionnais sur trois dit avoir connu l’île par le biais du bouche à oreille, l’IRT entend attirer les francophones sur le département en période "creuse" en avançant ses campagnes de communication en métropole, en Belgique et en Suisse.
Le directeur de l’IRT a par ailleurs évoqué des efforts communicationnels particuliers déployés en Allemagne et en Suisse, ainsi qu’une visée de développement dans les années à venir du tourisme en provenance d’Inde et de Chine.