
Ericka Bareigts, députée de La Réunion, et des représentants d’associations des enfants de la Creuse ont annoncé ce vendredi à Saint-Denis le vote de la proposition de résolution relative aux enfants de la Creuse, qui sera organisé à l’Assemblée Nationale au mois de février.
Il s’agit, selon la députée, d’approfondir et de diffuser l’histoire des enfants placés en métropole dans les années 60-70, mais aussi de permettre à ceux qui le souhaitent de visiter leur île natale. Adoptée par le groupe Socialiste républicain et citoyen (SRC) de l’Assemblée Nationale le 14 janvier, la proposition de résolution sera présentée dans l‘hémicycle devant le ministres des Outre-Mer et le ministre de la famille. "Ce sera enfin écrit dans l’histoire de la France", explique la députée.
"C’est un sujet qui concerne toute la France. Ces 1.630 enfants avaient été placés dans 64 départements sous la loi de Michel Debré pour vidanger, tout simplement, La Réunion", affirme-t-elle.
Pour Valérie Andanson, trésorière de l’association Rasinn Anler, enlevée à l’âge de 3 ans, "j'ai eu la chance de réussir dans la vie mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Nous devons penser à ceux qui sont restés en métropole et qui en souffrent toujours". Jean-Philippe Jean-Marie, président de l’association, ajoute : "C’est l’occasion de rassembler les Réunionnais là-bas et leur montrer qu’on ne les a pas oubliés".
"Ils en ont besoin. Certains se sont suicidés, d’autres sont internés et d’autres ne sont jamais revenus. La plainte a été faite en 2002 et je suis écœuré que l’on soit entendu qu’en 2014", ajoute Jean-Jacques Martial, président du comité de soutien des enfants exilés de force en métropole.
"Les jeunes ne connaissent pas cette histoire"
Il s’agit pour Ericka Bareigts "d’assurer que cette histoire ne soit jamais oubliée et c’est par les jeunes qu’il faut passer". Elle explique : "Les jeunes ne connaissent pas cette partie de notre histoire. Les livres qui la racontent ne sont pas disponibles. Les histoires les plus horribles sont souvent cachées sous le tapis. Un jour nous ne seront plus là pour rappeler ces horreurs et cette période de l’histoire réunionnaise sera perdue. Et nous n’avons pas le droit de faire ça".
La proposition de résolution relative aux enfants réunionnais placés en métropole dans les années 60-70 a été signée par Ericka Bareigts, Monique Orphée députées de La Réunion, Marie-Anne Chapdelaine, présidente du Conseil Supérieur de l'Adoption, Serge Letchimy, député de la Martinique, Christian Paul, député de la Nièvre, Jean-Patrick Gille, député d’Indre-et-Loire, Marie-Françoise Clergeau, députée de Nantes, et Annie Le Houérou, députée des Côtes d’Armor.
Elle devrait être présentée à l'Assemblée Nationale dans la semaine du 17 février.
Il s’agit, selon la députée, d’approfondir et de diffuser l’histoire des enfants placés en métropole dans les années 60-70, mais aussi de permettre à ceux qui le souhaitent de visiter leur île natale. Adoptée par le groupe Socialiste républicain et citoyen (SRC) de l’Assemblée Nationale le 14 janvier, la proposition de résolution sera présentée dans l‘hémicycle devant le ministres des Outre-Mer et le ministre de la famille. "Ce sera enfin écrit dans l’histoire de la France", explique la députée.
"C’est un sujet qui concerne toute la France. Ces 1.630 enfants avaient été placés dans 64 départements sous la loi de Michel Debré pour vidanger, tout simplement, La Réunion", affirme-t-elle.
Pour Valérie Andanson, trésorière de l’association Rasinn Anler, enlevée à l’âge de 3 ans, "j'ai eu la chance de réussir dans la vie mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Nous devons penser à ceux qui sont restés en métropole et qui en souffrent toujours". Jean-Philippe Jean-Marie, président de l’association, ajoute : "C’est l’occasion de rassembler les Réunionnais là-bas et leur montrer qu’on ne les a pas oubliés".
"Ils en ont besoin. Certains se sont suicidés, d’autres sont internés et d’autres ne sont jamais revenus. La plainte a été faite en 2002 et je suis écœuré que l’on soit entendu qu’en 2014", ajoute Jean-Jacques Martial, président du comité de soutien des enfants exilés de force en métropole.
"Les jeunes ne connaissent pas cette histoire"
Il s’agit pour Ericka Bareigts "d’assurer que cette histoire ne soit jamais oubliée et c’est par les jeunes qu’il faut passer". Elle explique : "Les jeunes ne connaissent pas cette partie de notre histoire. Les livres qui la racontent ne sont pas disponibles. Les histoires les plus horribles sont souvent cachées sous le tapis. Un jour nous ne seront plus là pour rappeler ces horreurs et cette période de l’histoire réunionnaise sera perdue. Et nous n’avons pas le droit de faire ça".
La proposition de résolution relative aux enfants réunionnais placés en métropole dans les années 60-70 a été signée par Ericka Bareigts, Monique Orphée députées de La Réunion, Marie-Anne Chapdelaine, présidente du Conseil Supérieur de l'Adoption, Serge Letchimy, député de la Martinique, Christian Paul, député de la Nièvre, Jean-Patrick Gille, député d’Indre-et-Loire, Marie-Françoise Clergeau, députée de Nantes, et Annie Le Houérou, députée des Côtes d’Armor.
Elle devrait être présentée à l'Assemblée Nationale dans la semaine du 17 février.