L’eau qui arrive au robinet des Réunionnais provient des nappes phréatiques. En réalité, une grande masse d’eau souterraine d’environ 2.500 km2 recouvre toute La Réunion.
Cette masse est compartimentée en 27 nappes phréatiques, dont la plus importante est celle qui se situe sous le volcan. Considérée comme le château d’eau de l'île, elle représente 2/3 du volume global de La Réunion, mais reste difficile d'accès, détaille Anli Bourhane, chargé de l’étude et de l'évaluation de la ressource en eau.
Moins de ressources dans l'Ouest
Les piézomètres positionnés au niveau des nappes permettent d’évaluer le niveau de réserve. La quantité de l’eau fluctue en fonction notamment de la période de sécheresse qui s’étend de juillet à décembre.
La côte Ouest, qui possède moins de ressources, est confrontée à une problématique de salinité de l’eau et donc de dégradation de celle-ci.
Les cyclones n'ont qu'un effet temporaire
Bien que l’île ait récemment connu deux cyclones, ces évènements sont insuffisants pour remplir les nappes phréatiques. Contrairement à des pluies discontinues, les effets liés à un cyclone sont temporaires. Les pluies amenées par le phénomène cyclonique vont remplir les nappes, mais l’eau s’écoulant de façon permanente vers la mer, le niveau des nappes finira par revenir à la normale au bout de trois à quatre mois.
Réduire la consommation
Malgré des manques de ressources réguliers, l’île ne connaît pas d’assèchement de ses nappes mais lorsque le niveau est trop bas, la qualité de l’eau se détériore.
Les réserves d’eau douce sont posées sur l’eau salée. Lorsque le niveau d’eau douce baisse, la réserve atteint un niveau plancher, celui du niveau moyen de la mer. L’eau salée se mélange à l’eau douce qui devient saumâtre.
En cas de déficit dans un ou plusieurs secteurs, les autorités peuvent mettre en place des restrictions et appellent régulièrement à la réduction des consommations non essentielles.
Cette masse est compartimentée en 27 nappes phréatiques, dont la plus importante est celle qui se situe sous le volcan. Considérée comme le château d’eau de l'île, elle représente 2/3 du volume global de La Réunion, mais reste difficile d'accès, détaille Anli Bourhane, chargé de l’étude et de l'évaluation de la ressource en eau.
Moins de ressources dans l'Ouest
Les piézomètres positionnés au niveau des nappes permettent d’évaluer le niveau de réserve. La quantité de l’eau fluctue en fonction notamment de la période de sécheresse qui s’étend de juillet à décembre.
La côte Ouest, qui possède moins de ressources, est confrontée à une problématique de salinité de l’eau et donc de dégradation de celle-ci.
Les cyclones n'ont qu'un effet temporaire
Bien que l’île ait récemment connu deux cyclones, ces évènements sont insuffisants pour remplir les nappes phréatiques. Contrairement à des pluies discontinues, les effets liés à un cyclone sont temporaires. Les pluies amenées par le phénomène cyclonique vont remplir les nappes, mais l’eau s’écoulant de façon permanente vers la mer, le niveau des nappes finira par revenir à la normale au bout de trois à quatre mois.
Réduire la consommation
Malgré des manques de ressources réguliers, l’île ne connaît pas d’assèchement de ses nappes mais lorsque le niveau est trop bas, la qualité de l’eau se détériore.
Les réserves d’eau douce sont posées sur l’eau salée. Lorsque le niveau d’eau douce baisse, la réserve atteint un niveau plancher, celui du niveau moyen de la mer. L’eau salée se mélange à l’eau douce qui devient saumâtre.
En cas de déficit dans un ou plusieurs secteurs, les autorités peuvent mettre en place des restrictions et appellent régulièrement à la réduction des consommations non essentielles.