Après la blessure de la femelle Emma en juin, un nouveau cas de collision est à nouveau à déplorer, rapporte Kélonia ce lundi. Le centre de soins a récupéré en début d’après-midi une tortue morte qui avait été signalée depuis le matin au large du Cap Lahoussay. La localisation de la tortue aura été possible grâce à la mobilisation de nombreux acteurs sur le plan d’eau et la mise en lien par la brigade Quiétude.
Après la récupération du cadavre, la nécropsie de la tortue montre un animal en parfait état d'embonpoint, avec l’estomac plein d’algues rouges. "La mort est due à une blessure profonde du plastron qui a été brisé sur toute sa largeur. Le choc a été violent puisque le bassin a également été brisé. Un choc avec un navire est très certainement la cause de ces blessures létales", explique Kélonia.
"Comme cela s’observe maintenant régulièrement (trop régulièrement) depuis plusieurs années, les blessures ne sont pas provoquées par des hélices. Les blessures au niveau de la face ventrale de la tortue ne peuvent pas non plus être provoquées par la proue d’un navire", est-il précisé.
Un danger pour les populations de tortues
Une étude en cours d’achèvement sur Kelonia reprenant l’ensemble des données de suivi des populations de tortues, des arrivées, le type de blessures et les mortalités en centre de soins, ainsi que l’évolution du nombre de bateaux à La Réunion, montre que l’accroissement du nombre de collisions observées ces dernières années "est bien supérieur à l’augmentation du nombre de navires, et bien plus important que l’évolution des populations de tortues."
"C’est bien un changement des pratiques lié à l’apparition de nouveaux bateaux qui peut expliquer cette multiplication des collisions et les caractéristiques des blessures observées", ajoute le centre de soins. "Il est important de sensibiliser les acteurs et des usagers pour limiter la vitesse des navires dans les zones à risques qui sont, depuis les récentes études par balises GPS, connues : zones entre 0 et - 50m de profondeur, lesquelles concentrent les habitats les plus favorables pour les tortues marines".
Et de faire remarquer : "Mais cette sensibilisation qui est faite depuis l’apparition des premiers cas de collisions avec enfoncement de la carapace ne suffit pas puisque le nombre de collisions restent malheureusement élevé".
Un objet simple pour protéger les tortues des hélices de bateau
Après la récupération du cadavre, la nécropsie de la tortue montre un animal en parfait état d'embonpoint, avec l’estomac plein d’algues rouges. "La mort est due à une blessure profonde du plastron qui a été brisé sur toute sa largeur. Le choc a été violent puisque le bassin a également été brisé. Un choc avec un navire est très certainement la cause de ces blessures létales", explique Kélonia.
"Comme cela s’observe maintenant régulièrement (trop régulièrement) depuis plusieurs années, les blessures ne sont pas provoquées par des hélices. Les blessures au niveau de la face ventrale de la tortue ne peuvent pas non plus être provoquées par la proue d’un navire", est-il précisé.
Un danger pour les populations de tortues
Une étude en cours d’achèvement sur Kelonia reprenant l’ensemble des données de suivi des populations de tortues, des arrivées, le type de blessures et les mortalités en centre de soins, ainsi que l’évolution du nombre de bateaux à La Réunion, montre que l’accroissement du nombre de collisions observées ces dernières années "est bien supérieur à l’augmentation du nombre de navires, et bien plus important que l’évolution des populations de tortues."
"C’est bien un changement des pratiques lié à l’apparition de nouveaux bateaux qui peut expliquer cette multiplication des collisions et les caractéristiques des blessures observées", ajoute le centre de soins. "Il est important de sensibiliser les acteurs et des usagers pour limiter la vitesse des navires dans les zones à risques qui sont, depuis les récentes études par balises GPS, connues : zones entre 0 et - 50m de profondeur, lesquelles concentrent les habitats les plus favorables pour les tortues marines".
Et de faire remarquer : "Mais cette sensibilisation qui est faite depuis l’apparition des premiers cas de collisions avec enfoncement de la carapace ne suffit pas puisque le nombre de collisions restent malheureusement élevé".
Un objet simple pour protéger les tortues des hélices de bateau