A l’issue de deux enquêtes menés auprès de la population générale et auprès des médecins généralistes, sur les comportements et perceptions des risques liés aux moustiques à La Réunion, il en ressort que la formation à la médecine tropicale devrait être plus complète et que l’informatisation autour de la maladie aurait dû être plus significative pour les professionnels. L’enquête auprès de 415 ménages de la population réunionnaise montre que la gestion de l’épidémie a eu un fort impact sur l’environnement…
Cependant, les gens ont adopté les bons réflexes pour éviter les eaux stagnantes propices aux développement des larves. « 90% des personnes interrogés savaient que le moustique est le vecteur de transmission du virus du chikungunya ». Mais selon ce dernier, il y aurait encore « du chemin à faire car les personnes ne se sentent pas encore suffisamment impliquées. Elles ont le sentiment qu’elles n’y peuvent pas grand chose ».
Malgré les multiples campagnes d’information et de communication consécutives de l’épidémie du chik, il y a toujours une difficulté pour une fraction de la population à établir un lien entre environnement et santé s’agissant de maladies transmissibles vectorielles.