C’est une mère éplorée qui avertit sur les réseaux sociaux que ce drame n’arrive pas qu’aux autres: sa fille de 17 ans succombé à un choc toxique jeudi dernier. “Notre Maëlle, 17 ans et grande sportive, pleine de vie et de projets, vient de nous quitter en moins de 48 heures dû à ce choc toxique de ses tampons. Elle avait été vue 5h après les premiers symptômes par un médecin de garde. C’est inacceptable. Maëlle connaissait le danger et était doublement vigilante. Ça ne l’a pas épargnée… Et non, ça n’arrive pas qu’aux autres. Alors, svp chères filles, chères dames, réfléchissez à vos protections et surtout partagez un maximum. Informez, pour que le décès de Maëlle puisse en empêcher d’autres”.
Le syndrome du choc toxique est une forme foudroyante de septicémie, due à une infection massive du sang, à staphylocoque doré. La terrible bactérie se développe rapidement du fait de la stagnation de sang dans le vagin, soit un milieu chaud et humide. La colonie de staphylocoques intègre la circulation sanguine, c’est le choc septique.
Les symptômes ne sont pas spécifiques, Maëlle a tout d’abord vomi sans cesse durant des heures, présentant une forte fièvre. Ainsi, les médecins ont-ils diagnostiqué une simple gastro-entérite et prescrit le traitement idoine. Mais l’état de Maëlle s’est aggravé dans la nuit, conduisant ses parents à appeler les secours. A l’hôpital, le bon diagnostic a été posé, mais les antibiotiques sont arrivés trop tard, la jeune fille est décédée quelques heures après son arrivée.