À seulement 26 ans, Salomé Vienne signe son premier roman "Le Matin en avait décidé autrement". La jeune Réunionnaise, passionnée d’écriture depuis son d’enfance nous présente sa première œuvre avec douceur et humilité.
Que raconte "Le Matin en avait décidé autrement" ?
C’est l’histoire de deux enfants qui grandissent ensemble, Eda et Théodore. Ils ont une amitié absolument incroyable et se racontent des histoires captivantes autour d’un arbre. Un jour, Eda disparaît et Théodore grandit et fini par la retrouver à travers ses rêves. Dans ces rencontres tout devient possible. Ce roman pose la question du réel, ce qui l’est et ce qui ne l’est pas, est-ce important de savoir ?
On voyage à travers plusieurs univers imaginaires et psychédéliques. Le lecteur est entraîné dans plusieurs histoires. Il y a plusieurs sujets actuels de société abordés, sans vraiment que je m’en soit rendue compte. Certains aspects caricaturent les travers de notre société.
Comment vous est venue l’idée d’écrire un roman ?
Je n’avais pas le projet d’écrire un livre à la base. J’écrivais beaucoup depuis l’adolescence. J’avais plein de carnets, de fragments de textes, d’histoires. Il n’y avait pas vraiment de continuité. À 15 ans j’ai écrit ma première nouvelle. Au fil du temps, j’ai remarqué que j’avais des personnages qui revenaient souvent, qui sont aujourd’hui les deux personnages principaux de mon roman.
Je me suis alors dit que j’allais en faire quelque chose. J’ai profité de mes congés universitaires il y a trois ans.
Quelle a été votre routine d’écriture ?
J’ai écrit mon roman en trois mois, par nécessité, entre deux masters. Je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant je ne le ferais jamais, donc j’ai pris mon courage à deux mains. Je mettais mon réveil à 7 heures du matin et jusqu’à 23 heures j’écrivais. Parfois je n’écrivais pas du tout mais je restais devant mon ordinateur et ça me forçait à travailler.
Je ne savais pas quelle allait être la fin avant décrire, je n’avais pas fait de trame. J’avais juste les personnages et à partir de là j’ai exploité les idées qui venaient. J’ai aussi compilé tous les fragments de textes que j’avais écrits au fil des années pour piocher de l’inspiration dedans. Je n’ai pas écrit de façon linéaire.
Puis vous avez décidé d’envoyer le manuscrit à des maisons d’éditions.
Au début je me disais que je n’écrivais que pour moi. Ça me faisait un peu peur d’envoyer le manuscrit à des maisons d’éditions. Je l’ai fait tout de même et j’ai essayé les grandes maisons d’éditions. Je souhaitais aussi avoir un retour, avec un avis de professionnels. Au final mon manuscrit a fini par être accepté par les éditions Mnémos, et 1.500 exemplaires ont été édités.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Il se trouve que j’adore les études. Je vais faire un doctorat d’Art, de philosophie et neuroscience, qui engage une réflexion autour des traces que laissent les images et les mots dans le cerveau humain. Ensuite, j’aimerais bien me tourner vers l’enseignement et pourquoi pas continuer d’écrire, c’est ma passion.
Que raconte "Le Matin en avait décidé autrement" ?
C’est l’histoire de deux enfants qui grandissent ensemble, Eda et Théodore. Ils ont une amitié absolument incroyable et se racontent des histoires captivantes autour d’un arbre. Un jour, Eda disparaît et Théodore grandit et fini par la retrouver à travers ses rêves. Dans ces rencontres tout devient possible. Ce roman pose la question du réel, ce qui l’est et ce qui ne l’est pas, est-ce important de savoir ?
On voyage à travers plusieurs univers imaginaires et psychédéliques. Le lecteur est entraîné dans plusieurs histoires. Il y a plusieurs sujets actuels de société abordés, sans vraiment que je m’en soit rendue compte. Certains aspects caricaturent les travers de notre société.
Comment vous est venue l’idée d’écrire un roman ?
Je n’avais pas le projet d’écrire un livre à la base. J’écrivais beaucoup depuis l’adolescence. J’avais plein de carnets, de fragments de textes, d’histoires. Il n’y avait pas vraiment de continuité. À 15 ans j’ai écrit ma première nouvelle. Au fil du temps, j’ai remarqué que j’avais des personnages qui revenaient souvent, qui sont aujourd’hui les deux personnages principaux de mon roman.
Je me suis alors dit que j’allais en faire quelque chose. J’ai profité de mes congés universitaires il y a trois ans.
Quelle a été votre routine d’écriture ?
J’ai écrit mon roman en trois mois, par nécessité, entre deux masters. Je me suis dit que si je ne le faisais pas maintenant je ne le ferais jamais, donc j’ai pris mon courage à deux mains. Je mettais mon réveil à 7 heures du matin et jusqu’à 23 heures j’écrivais. Parfois je n’écrivais pas du tout mais je restais devant mon ordinateur et ça me forçait à travailler.
Je ne savais pas quelle allait être la fin avant décrire, je n’avais pas fait de trame. J’avais juste les personnages et à partir de là j’ai exploité les idées qui venaient. J’ai aussi compilé tous les fragments de textes que j’avais écrits au fil des années pour piocher de l’inspiration dedans. Je n’ai pas écrit de façon linéaire.
Puis vous avez décidé d’envoyer le manuscrit à des maisons d’éditions.
Au début je me disais que je n’écrivais que pour moi. Ça me faisait un peu peur d’envoyer le manuscrit à des maisons d’éditions. Je l’ai fait tout de même et j’ai essayé les grandes maisons d’éditions. Je souhaitais aussi avoir un retour, avec un avis de professionnels. Au final mon manuscrit a fini par être accepté par les éditions Mnémos, et 1.500 exemplaires ont été édités.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Il se trouve que j’adore les études. Je vais faire un doctorat d’Art, de philosophie et neuroscience, qui engage une réflexion autour des traces que laissent les images et les mots dans le cerveau humain. Ensuite, j’aimerais bien me tourner vers l’enseignement et pourquoi pas continuer d’écrire, c’est ma passion.