Voilà une bonne nouvelle : la Réunion est bien gérée ! En tous cas, elle le serait bien mieux que la Martinique. Et ce n’est pas n’importe qui qui le dit, c’est Bernard Hayot, le patron du plus grand groupe économique de Martinique, et qui compte nombre d’entreprises à la Réunion.
Pour ne citer que les plus connues, il y a entre autres Renault, Mr Bricolage, Cotrans, Yves Rocher, la Brioche dorée, REP, Décathlon…
C’est donc le plus gros patron de l’outre-mer, qui a aussi des intérêts en Guadeloupe, en Nouvelle Calédonie, en Polynésie, qui a fait cette déclaration en marge d’une réunion économique, la semaine dernière en Martinique.
« J’ai mal à la Martinique. Je trouve que la Martinique n’a pas pris conscience que dans la compétition dans laquelle nous sommes, ce sont les meilleurs qui gagnent. Notre groupe est implanté sur tout l’Outre-mer (…) Je ne vais pas vous dire à quelle place je mets la Martinique, mais ce n’est pas dans les premiers (…) En Nouvelle Calédonie c’est mieux, à la Réunion c’est mieux », a déclaré Bernard Hayot.
Pourquoi j’ai pensé intéressant de vous citer cette phrase ce matin ? Tout simplement parce que c’est à mon sens la preuve que tout le débat autour de la suppression ou pas de l’amendement Virapoullé dans la Constitution est complètement archaïque. Et ne parlons même pas des velléités d’autonomie qui reviennent à la surface chez certains, ou de bi-départementalisation.
Ceux qui défendent ces idées ont des arrières pensées politiques, et non pas économiques. Ils n’existent plus politiquement et ils cherchent des moyens pour faire parler d’eux.
Ce n’est pas la modification d’un article dans la Constitution qui pourra, ou pas, assurer le développement économique de la Réunion, le seul à même de donner du travail à nos jeunes. Ce qui peut faire avancer notre ile, c’est une bonne gestion et l’utilisation de toutes les possibilités que nous donne déjà la Constitution. Et qui sont encore largement sous-exploitées.
La Martinique n’a pas l’amendement Virapoullé et regardez dans quel état elle est.
La Réunion n’a vraiment pas besoin d’une nouvelle guerre institutionnelle. C’est même la pire chose qui pourrait lui arriver.
Pour ne citer que les plus connues, il y a entre autres Renault, Mr Bricolage, Cotrans, Yves Rocher, la Brioche dorée, REP, Décathlon…
C’est donc le plus gros patron de l’outre-mer, qui a aussi des intérêts en Guadeloupe, en Nouvelle Calédonie, en Polynésie, qui a fait cette déclaration en marge d’une réunion économique, la semaine dernière en Martinique.
« J’ai mal à la Martinique. Je trouve que la Martinique n’a pas pris conscience que dans la compétition dans laquelle nous sommes, ce sont les meilleurs qui gagnent. Notre groupe est implanté sur tout l’Outre-mer (…) Je ne vais pas vous dire à quelle place je mets la Martinique, mais ce n’est pas dans les premiers (…) En Nouvelle Calédonie c’est mieux, à la Réunion c’est mieux », a déclaré Bernard Hayot.
Pourquoi j’ai pensé intéressant de vous citer cette phrase ce matin ? Tout simplement parce que c’est à mon sens la preuve que tout le débat autour de la suppression ou pas de l’amendement Virapoullé dans la Constitution est complètement archaïque. Et ne parlons même pas des velléités d’autonomie qui reviennent à la surface chez certains, ou de bi-départementalisation.
Ceux qui défendent ces idées ont des arrières pensées politiques, et non pas économiques. Ils n’existent plus politiquement et ils cherchent des moyens pour faire parler d’eux.
Ce n’est pas la modification d’un article dans la Constitution qui pourra, ou pas, assurer le développement économique de la Réunion, le seul à même de donner du travail à nos jeunes. Ce qui peut faire avancer notre ile, c’est une bonne gestion et l’utilisation de toutes les possibilités que nous donne déjà la Constitution. Et qui sont encore largement sous-exploitées.
La Martinique n’a pas l’amendement Virapoullé et regardez dans quel état elle est.
La Réunion n’a vraiment pas besoin d’une nouvelle guerre institutionnelle. C’est même la pire chose qui pourrait lui arriver.