Après plusieurs heures de négociations ce mardi soir, la grève se poursuit au sein d’Air Austral. Mais la direction reste confiante et parle d’une ambiance constructive. Et ce malgré un coût estimé de la grève à 3 millions d’euros. "Nous avons des avions affrétés pendant plusieurs jours pour compenser", justifie Marie Joseph Malet, le PDG de la compagnie.
Un coût qui explique selon lui le "principe de compensation" de la direction. "Les résultats de cette année seront surement négatifs à cause de la grève, affirme-t-il, donc nous ne pouvons pas avoir, en plus, des surcoûts liés aux revendications des grévistes, sinon il y aura une double pénalité pour tout le monde à Air Austral".
D’où certains points non négligeables, comme la demande de "CDIsation" de 35 personnes en CDD ou encore l’augmentation de la composition de l’équipage qui est au "minimum réglementaire pour une qualité de service", selon la direction. "Le coût de la grève, c’est one shot, explique le PDG, tandis que les coûts de certaines revendications sont à long terme".
Concernant une grève de la CFDT (en plus de celle déjà menée par l’Unsa), la direction maintient que des "discussions normales" sont plus probables et que si besoin, le protocole de prévention de conflit sera suivi.
Les négociations devraient reprendre demain. Aucun vol n’a pour le moment été annulé et Marie Joseph Malet rappelle que 80% des vols sont pour l’instant partis à l’heure.
Un coût qui explique selon lui le "principe de compensation" de la direction. "Les résultats de cette année seront surement négatifs à cause de la grève, affirme-t-il, donc nous ne pouvons pas avoir, en plus, des surcoûts liés aux revendications des grévistes, sinon il y aura une double pénalité pour tout le monde à Air Austral".
D’où certains points non négligeables, comme la demande de "CDIsation" de 35 personnes en CDD ou encore l’augmentation de la composition de l’équipage qui est au "minimum réglementaire pour une qualité de service", selon la direction. "Le coût de la grève, c’est one shot, explique le PDG, tandis que les coûts de certaines revendications sont à long terme".
Concernant une grève de la CFDT (en plus de celle déjà menée par l’Unsa), la direction maintient que des "discussions normales" sont plus probables et que si besoin, le protocole de prévention de conflit sera suivi.
Les négociations devraient reprendre demain. Aucun vol n’a pour le moment été annulé et Marie Joseph Malet rappelle que 80% des vols sont pour l’instant partis à l’heure.