Le Guyannais Florent Malouda attend la confrontation contre la Chine avec impatience. Une impatience visiblement partagée par un groupe qui, progressivement, « gagne en puissance« . Cet après-midi, le milieu de Chelsea est revenu sur l’état d’esprit de ses coéquipiers et sur la nécessité de donner le ton dès le premier match du mondial face à l’Uruguay, auteur d’un bon parcours jusqu’à maintenant.
S’il y a bien un point qui semble pourtant rassurer Florent Malouda dans la course au titre mondial, c’est l’ambiance qui règne en interne au sein groupe. « On vient pour se préparer à gagner et on l’a senti dès Tignes. Mais seuls les résultats diront si on a tort ou raison (…). Pour l’instant, on n’en est qu’au stade des bonnes intentions. Je sens une grande différence par rapport à l’Euro 2008 où les consignes étaient différentes« , a-t-il répondu à la question d’un journaliste sur l’éventuelle différence entre les préparations de l’Euro 2008 et de la Coupe du monde de 2010.
« Gommer les erreurs des deux premiers matchs »
Ceci étant, le joueur aux 53 sélections sait que le fait d’encaisser régulièrement un but « très tôt dans une rencontre » devra changer. Car, c’est bien du côté de la défense que les Bleus ont encore des efforts et du travail à fournir. Mené au score en début de match aux côtés de ses coéquipiers contre le Costa-Rica et la Tunisie, Florent Malouda évoque sur ce point des « petits problèmes de communication, des petits détails mais des détails qui peuvent coûter très chers » d’où l’importance pour le groupe de « gommer les erreurs des deux premiers matchs » et d’être « au niveau ».
Quant aux 400.000 euros de prime en cas de victoire au mondial, l’ancien joueur de Guingamp et de Lyon estime que « cela ne parait pas choquant« . Pour autant, le milieu de terrain qui pourrait bien être titularisé demain soir aux côtés de Yoann Gourcuff sait que la confrontation face à la Chine sera d’un enjeu capital : Celui d’arriver avec des garanties en Afrique du Sud.