Un chien cadavérique, retenu constamment attaché au fond d'une cour. Ces faits de maltraitance se déroulant sur la commune de Bras-Panon ont été signalés fin août à l'association APEBA.
Début septembre, les gendarmes sont informés, mais rien. Idem en novembre. Puis trois fois en décembre. Toujours rien. En attendant, l'état du chien qui aurait servi à la chasse se dégrade.
La gendarmerie aurait fini par renvoyer la balle il y a quelques jours à la police municipale, qui est intervenue ce jeudi. "C'est l'horreur quand on arrive sur place avec les forces de l'ordre", rapporte Cécile, porte-parole de l'association. "Le chien ne peut même plus marcher. Il lève à peine la tête... Il est cadavérique, anémié, à bout de force. De l'eau croupie avec des larves de moustiques comme boisson. Comment peut-on encore laisser mourir de faim et de soif son chien attaché dans son jardin en 2022 ?"
Les propriétaires font disparaître le chien
Le père du propriétaire refuse de céder le chien en l'absence de son fils. Les policiers municipaux reviennent dans l'après-midi, mais le chien a disparu.
Début septembre, les gendarmes sont informés, mais rien. Idem en novembre. Puis trois fois en décembre. Toujours rien. En attendant, l'état du chien qui aurait servi à la chasse se dégrade.
La gendarmerie aurait fini par renvoyer la balle il y a quelques jours à la police municipale, qui est intervenue ce jeudi. "C'est l'horreur quand on arrive sur place avec les forces de l'ordre", rapporte Cécile, porte-parole de l'association. "Le chien ne peut même plus marcher. Il lève à peine la tête... Il est cadavérique, anémié, à bout de force. De l'eau croupie avec des larves de moustiques comme boisson. Comment peut-on encore laisser mourir de faim et de soif son chien attaché dans son jardin en 2022 ?"
Les propriétaires font disparaître le chien
Le père du propriétaire refuse de céder le chien en l'absence de son fils. Les policiers municipaux reviennent dans l'après-midi, mais le chien a disparu.
"La police municipale peut faire des constats mais il faut un officier de police judiciaire ou des gendarmes pour pouvoir retirer et sauver des chiens en extrême urgence. Il faut bien repréciser les compétences de chacun. La maltraitance légère peut être constatée par la police municipale mais face à un cas de maltraitance critique, les gendarmes auraient dû intervenir", indique Cécile, soulignant que des collaborations efficaces existent avec les brigades, comme c'est le cas à Saint-Louis, La Possession et l'Etang-Salé.
"Il est nécessaire et indispensable de former les forces de l'ordre aux procédures sur la maltraitance animale. On a la SPA de Paris avec des policiers et gendarmes qui sont prêts à venir former les forces de l'ordre gratuitement en 2023, on demande 10.000 euros pour supporter la prise en charge du séjour à La Réunion. Il nous faut un point focal maltraitance animale dans chaque brigade", exhorte-t-elle.
En attendant, afin d'éviter l'aggravation des poursuites, l'association demande aux propriétaires de ce chien à Bras Panon de céder l'animal le plus rapidement possible, et en vie.
"Il est nécessaire et indispensable de former les forces de l'ordre aux procédures sur la maltraitance animale. On a la SPA de Paris avec des policiers et gendarmes qui sont prêts à venir former les forces de l'ordre gratuitement en 2023, on demande 10.000 euros pour supporter la prise en charge du séjour à La Réunion. Il nous faut un point focal maltraitance animale dans chaque brigade", exhorte-t-elle.
En attendant, afin d'éviter l'aggravation des poursuites, l'association demande aux propriétaires de ce chien à Bras Panon de céder l'animal le plus rapidement possible, et en vie.
La lettre ouverte de l'association Apeba :
Comment peut-on encore laisser mourir de faim et de soif son chien attaché dans son jardin en 2022'?
Comment peut-on encore laisser mourir de faim et de soif son chien attaché dans son jardin en 2022'?
Un signalement APEBA - Association pour l'Education à la Bienveillance Animale arrivé fin août sur notre formulaire pour un un chien constamment attaché, maigre et dépité au fond d'un jardin.
Ce signalement a été transmis début septembre aux gendarmes de Bras Panon pour visite, constat de maltraitance, sensibilisation et feed back sur l'état du chien.
Nos informateurs nous relancent sur l'état du chien qui se dégrade, de plus en plus maigre ....
On relance la gendarmerie en novembre. En décembre 3 fois. Jusqu'à hier (jeudi 22 décembre) où on menace d'en parler à la presse...
Heureusement la PM de Bras panon a répondu présente immédiatement, étant saisie par le maire et hyper investie.
L'intervention s'est déroulée hier (ce jeudi).
C'est l'horreur quand on arrive sur place avec la Police municipale.
Le chien ne peut même plus marcher. Il lève à peine la tête... Il est cadavérique, anémié, à bout de force. De l'eau croupie avec des larves de moustiques comme boisson.
Le père du propriétaire refuse de céder l'animal et de le confier à l'association pour hospitalisation. On doit attendre le fils...
Hélas sans OPJ, la Police municipale ne peut pas retirer un animal même si maltraitance avérée. On doit attendre l'arrivée du propriétaire. Ou être en présence d'un gendarme, officier de police judiciaire.
La Police municipale y retourne dans l'après-midi avec nos bénévoles et là, le chien a disparu. Soi disant 'il s'est détaché et est parti'. Ils l'ont fait disparaître...
Sommées de rendre le chien dans les heures qui viennent, ces personnes insultent, crient et refusent de dire où est le chien, même sous la pression de la police.
Alors c'est la colère, la consternation, l'angoisse...
Comment peut-on laisser mourir son chien mourir à petit feu à côté de soi?
On a porté plainte ce matin (vendredi) et les gendarmes iront sur les lieux pour exiger la restitution du chien. S'ils avaient été là hier, le chien serait sans doute en sécurité car on aurait pu le retirer.
Il y a maltraitance aggravée et abandon ou mort de l'animal peut-être. C'est puni de 5 ans de prison. Et 75.000 euros d'amende.
On ne va pas laisser tomber. On fait ce post pour que le chien soit rendu le plus vite possible et en vie. Nous informons la presse également pour cela.
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Plus de 400 signalements en 14 mois. Des brigades de gendarmerie et de police qui sont extrêmement efficaces
Des forces de l'ordre investies et motivées qui nous accompagnent.
Mais aussi parfois un manque de moyens (pas de lecture de puce), un manque de formation sur la maltraitance, un manque de sensibilité pour la cause animale ...
Nous demandons la nomination d'un point focal maltraitance animale parmi les forces de l'ordre pour chaque ville à la Réunion, comme c'est instauré en France métropolitaine.
Nous avons l'opportunité de pouvoir former les forces de l'ordre en 2023 par des fonctionnaires spécialistes en la matière qui sont prêts à venir à la Réunion. Un module complet existe déjà et la ville de Paris va former la centaine de ses policiers.
Nous demandons 10 000 euros pour supporter leur mission sur 10 jours et financer la SPA de Paris qui organise ceci. C'est plus qu'urgent !!
On attend votre appui. Nous avons de nombreuses propositions à vous faire pour que le sort des animaux soit entendu et préservé à la Réunion.
EDIT : Bras Panon : Comme par magie, la famille retrouve le chien qu’elle laissait mourir à petit feu