En cette période estivale, la presse s’en donne à cœur joie aux bonheurs de nos enfants en vacances, à la coulée du volcan, boutik lontan, les baleines qui font les slows ou les défilés des miss, aux candidats qui se déclarent aux Municipales, aux faits divers….etc etc. Quoi de plus normal, c’est aussi l’actualité!
Mais cette trêve estivale ne doit pas forcément être synonyme de creux de l’actualité puisqu’une enquête de l’INSEE vient de nous annoncer ce chiffre, qui devrait faire un électrochoc à l’Etat, aux Départements, aux Communes, aux associations, aux syndicats, à nos élus et à la presse, que la France Métropolitaine ainsi que les Départements d’Outremers (hors Mayotte) compteront de près de 4 millions de personnes de plus de 60 ans, qui seront en perte d’autonomie d’ici 2050. Est-ce grave docteur ?
Cette étude publiée le jeudi 25 juillet semble passer sous le plus grand silence. Elle nous informe que ces 4 millions de séniors auront une espérance de vie allongée mais sans autonomie, ne pourront plus se lever ou faire leur toilette seules, préparer ou prendre un repas sans dépendre d’autrui, ou bien qui, pour une part, seront sujettes à des altérations de la mémoire.
Cerise sur le gâteau, les auteurs de cette étude observent d’importance disparité entre départements, et que les Outremers seraient fortement touchés. Ainsi, les taux de prévalence de la perte d’autonomie en Outremers augmenteraient davantage + 4,2 points qu’en métropole (+ 1,0 point). La part des seniors guadeloupéens en perte d’autonomie passerait ainsi de 20,6 % à 26,7 %. Cet écart est le résultat d’un vieillissement plus important de la population âgée dit l’enquête.
A noter que cette projection à 2050, fondée sur une hypothèse conventionnelle, ne détermine pas le scénario le plus probable mais vise à illustrer que dans les prochaines années, « la France devra choisir entre ouvrir massivement des places en EHPAD ou de construire des nouveaux et modifier le partage de la prise en charge entre domicile et établissement, évolution qui rejoindrait l’objectif affiché des politiques publiques de favoriser le maintien à domicile ».
C’est vrai que les possibilités de prise en charge des seniors en perte d'autonomie ont considérablement évolué à la Réunion grâce au Conseil Départemental, les Communes avec le CCAS, les associations... pour les aménagements des logements et des aides aux équipements, le service d’aide à domicile, bon de transport pour rompe l’isolement, familles d’accueil, lieux vie, portage de repas à domicile….etc.
Aujourd'hui encore, le maintien à domicile est de plus en plus facilité par le Conseil Départemental, bien que des alternatives à la maison de retraite se développent, qui sont les fruits de la politique volontariste du "Plan solidarité grand âge". Mais, plus que jamais nos élus doivent s’emparer de cette enquête et de cette problématique pour proposer dés à présent des perspectives nouvelles à nos « gramounes » encore plus avec la précarité persistante à la Réunion.
Mais cette trêve estivale ne doit pas forcément être synonyme de creux de l’actualité puisqu’une enquête de l’INSEE vient de nous annoncer ce chiffre, qui devrait faire un électrochoc à l’Etat, aux Départements, aux Communes, aux associations, aux syndicats, à nos élus et à la presse, que la France Métropolitaine ainsi que les Départements d’Outremers (hors Mayotte) compteront de près de 4 millions de personnes de plus de 60 ans, qui seront en perte d’autonomie d’ici 2050. Est-ce grave docteur ?
Cette étude publiée le jeudi 25 juillet semble passer sous le plus grand silence. Elle nous informe que ces 4 millions de séniors auront une espérance de vie allongée mais sans autonomie, ne pourront plus se lever ou faire leur toilette seules, préparer ou prendre un repas sans dépendre d’autrui, ou bien qui, pour une part, seront sujettes à des altérations de la mémoire.
Cerise sur le gâteau, les auteurs de cette étude observent d’importance disparité entre départements, et que les Outremers seraient fortement touchés. Ainsi, les taux de prévalence de la perte d’autonomie en Outremers augmenteraient davantage + 4,2 points qu’en métropole (+ 1,0 point). La part des seniors guadeloupéens en perte d’autonomie passerait ainsi de 20,6 % à 26,7 %. Cet écart est le résultat d’un vieillissement plus important de la population âgée dit l’enquête.
A noter que cette projection à 2050, fondée sur une hypothèse conventionnelle, ne détermine pas le scénario le plus probable mais vise à illustrer que dans les prochaines années, « la France devra choisir entre ouvrir massivement des places en EHPAD ou de construire des nouveaux et modifier le partage de la prise en charge entre domicile et établissement, évolution qui rejoindrait l’objectif affiché des politiques publiques de favoriser le maintien à domicile ».
C’est vrai que les possibilités de prise en charge des seniors en perte d'autonomie ont considérablement évolué à la Réunion grâce au Conseil Départemental, les Communes avec le CCAS, les associations... pour les aménagements des logements et des aides aux équipements, le service d’aide à domicile, bon de transport pour rompe l’isolement, familles d’accueil, lieux vie, portage de repas à domicile….etc.
Aujourd'hui encore, le maintien à domicile est de plus en plus facilité par le Conseil Départemental, bien que des alternatives à la maison de retraite se développent, qui sont les fruits de la politique volontariste du "Plan solidarité grand âge". Mais, plus que jamais nos élus doivent s’emparer de cette enquête et de cette problématique pour proposer dés à présent des perspectives nouvelles à nos « gramounes » encore plus avec la précarité persistante à la Réunion.