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Une erreur tous les deux jours constatés chez les médecins généralistes

Selon une étude publiée aujourd’hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, les médecins généralistes font une erreur tous les deux jours. Ces EIAS sont plus souvent le résultat d’un défaut d’organisation du cabinet qu’un problème de compétence ou de connaissance, selon les auteurs de l’étude. Ces derniers qualifient ces erreurs d’« évènements indésirables associés aux soins (EIAS) ». […]

Ecrit par S.I – le mercredi 10 septembre 2014 à 18H06

Selon une étude publiée aujourd’hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, les médecins généralistes font une erreur tous les deux jours. Ces EIAS sont plus souvent le résultat d’un défaut d’organisation du cabinet qu’un problème de compétence ou de connaissance, selon les auteurs de l’étude.

Ces derniers qualifient ces erreurs d’« évènements indésirables associés aux soins (EIAS) ». Un EIAS est un « événement ou circonstance associé aux soins qui aurait pu entraîner ou a entraîné une atteinte pour un patient, et dont on souhaite qu’il ne se reproduise pas de nouveau ».

Un EIAS est le plus souvent le résultat d’un défaut d’organisation du cabinet qu’un problème de compétence ou de connaissance, comme une erreur dans la rédaction d’une ordonnance ou une mauvaise communication avec d’autres professionnels de santé.

Les auteurs ont interrogé 133 cabinets de médecins généralistes de 19 régions françaises, sur les incidents survenus au cours d’une semaine d’activité. Ainsi, sur exactement 13.438 actes médicaux, 475 EIAS ont été répertoriés. Parmi eux, 344 étaient évitables, de l’avis des médecins sondés.

Dans les chiffres, près de 42% de ces EIAS étaient dûs à un « problème d’organisation du cabinet », 20% à des erreurs de coordination et de communication entre professionnels de santé et 20% de « défauts de connaissances » ou de « compétences » du médecin.

Seuls 2% des EIAS ont eu des conséquences graves : l’étude prend l’exemple d’un homme de 87 ans, insuffisant cardiaque et mort, qui n’a pas pu obtenir un rendez-vous à temps à avec un spécialiste.

Sur l’ensemble des 13.438 actes médicaux étudiés, les erreurs médicales cliniquement graves n’ont concerné que 0,06% d’entre eux.

 

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