Les faits se sont déroulés il y a sept mois, mais l’information ne sort qu’aujourd’hui dans les colonnes du Parisien. Une vingtaine de Françaises djihadistes se sont enfuies du camp d’Aïn Issa où elles étaient retenues. Les Kurdes, qui gardaient cette prison à ciel ouvert, avaient relâché leurs prisonniers face aux attaques turques.
Sur la vingtaine de femmes, auxquelles il faut ajouter les enfants, 13 sont toujours recherchées, dont certaines sont jugées dangereuses. Parmi elles, Sandia Gaia, née au Port en 1990. La Réunionnaise est partie faire le Djihad en Syrie dès 2014.
Les autorités craignent que les jeunes femmes tentent de rentrer en France par des réseaux de passeurs. Un retour dans la clandestinité de ces djihadistes pose de nombreuses questions de sécurité.
#Terrorisme 20 #djihadistes françaises ont pu s’échapper de camps kurdes en #Syrie depuis octobre 2019, dont 13 sont toujours en fuite selon les informations du @CAT_Centre. Leur profil est à découvrir dans @le_Parisien @jpham_le @jmdecugis @VGautronneau https://t.co/TmLmNpIUNK pic.twitter.com/gDHaiGAGXx
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) May 31, 2020