Une convention cadre a été signée ce lundi 20 janvier 2014 entre le CHU, l’Université de La Réunion et l’URPS-infirmiers libéraux de l’Océan Indien.
Concrètement, la convention vise à approfondir les relations entre les professionnels libéraux et le CHU dans une logique d’amélioration continue de la qualité de la prise en charge curative et préventive des patients. L’apport de l’université, et notamment de l’UFR de Santé, permet de structurer les relations entre les partenaires autour de trois missions essentielles :
– le soin
– l’enseignement
– la recherche
Une première en France
« C’est une première nationale. C’est la première fois en France qu’est mis en place un tel partenariat global », s’est réjoui le directeur du CHU de la Réunion, David Gruson. « Cette convention s’inscrit dans le sens de l’Histoire. Et le sens de l’Histoire va vers une amélioration continue de la prise en charge des patients« , a-t-il ajouté.
« C’est l’aboutissement d’un travail commun réalisé depuis un an et demi. C’est très important de s’inscrire dans une démarche novatrice« , a renchéri Emmanuel Adain, le président de l’URPS-infirmiers libéraux
La convention prévoit notamment d’établir un dialogue permanent entre les trois institutions. Pour se faire, une instance de coordination composée de 17 membres (8 désignés par le CHU et l’URPS et 1 par l’UFR Santé) va être mise en place. Ce comité de pilotage se réunira plusieurs fois dans l’année à compter du mois prochain.
Le CHU et l’URPS s’engagent également à élaborer « un programme d’engagements qualité« , permettant de faciliter les relations entre les professionnels, au service de l’amélioration de la prise en charge des patients dans une logique de continuité de leurs parcours en santé.
Des actions communes d’enseignement et de recherche
La convention prévoit aussi un renforcement des efforts de prévention en santé de manière à ce que le CHU et l’URPS coordonnent leurs actions. Autre point fort de la convention signée ce jour, les trois partenaires s’engagent à conduire des actions communes d’enseignement et de recherche. Le CHU facilitera donc l’accès des porteurs de projet à son plateau technique de recherche, tandis que l’UFR Santé favorisera aussi l’accès à ses outils et à ses locaux d’enseignement et de recherche.
De la recherche clinique infirmière axée notamment vers « la technique de soins« . « S’il on prend par exemple les prises de sang. Il s’agira de déterminer ce que l’on peut améliorer. Peut-on faire moins mal ? Une expertise de l’université nous servira à orienter cette réflexions tandis que les infirmières apporteront leur expertise du quotidien« , ajoute Emmanuel Adain.
Le résultat des travaux de l’instance fera l’objet d’une présentation annuelle suivie d’un débat devant le Conseil de surveillance, la Commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques du CHU et devant le Conseil de l’UFR de Santé.