Au total, ce sont plus de 267 commentaires de haine et d'insultes que la jeune femme a reçu sur Facebook ce mardi après-midi. Cette dernière avait publié un message sur le groupe Business Esthétique pour dire non au travail au noir et à la publicité gratuite sur les réseaux sociaux. Elle a voulu dénoncer ces coiffeuses, de plus en plus nombreuses à exercer sa profession de manière illégale. En seulement deux heures de temps, les commentaires ont été supprimés par le groupe Facebook lui-même.
La mère de la coiffeuse attaquée, Nicole Sanchez, souhaite reprendre les commandes et ainsi "mettre un gros coup de pied dans la fourmilière", nous confie-t-elle, très révoltée. "Je n'ai plus rien à perdre et je veux que les gens comprennent et prennent en compte que le travail au noir est puni par la loi." Nicole se dit révoltée pour sa fille, mais aussi pour son petit-fils, futur coiffeur, et toutes les coiffeuses de l'île. Elle admet comprendre que certaines personnes puissent se tourner vers le travail au noir, par simplicité ou par économie, mais ce qu'elle dénonce c'est avant tout cette haine sur les réseaux sociaux.
La mère de la coiffeuse attaquée, Nicole Sanchez, souhaite reprendre les commandes et ainsi "mettre un gros coup de pied dans la fourmilière", nous confie-t-elle, très révoltée. "Je n'ai plus rien à perdre et je veux que les gens comprennent et prennent en compte que le travail au noir est puni par la loi." Nicole se dit révoltée pour sa fille, mais aussi pour son petit-fils, futur coiffeur, et toutes les coiffeuses de l'île. Elle admet comprendre que certaines personnes puissent se tourner vers le travail au noir, par simplicité ou par économie, mais ce qu'elle dénonce c'est avant tout cette haine sur les réseaux sociaux.
"Lorsqu'on lit '5 euros le brushing' on ne peut que crier au scandale. Et certaines ont osé dire que le métier de coiffeuse est à la portée de tout le monde, mais non je ne suis pas d'accord, il faut des compétences et notamment un CAP", souligne-t-elle. Un "vrai coiffeur" se doit d'avoir certaines choses indispensables, des normes comme une assurance, une sécurité incendie et électricité, des cotisations, une comptabilité, des charges sociales ou encore des taxes sur les publicités. Or, de nombreuses coiffeuses, ne possédant pas de numéro SIRET, n'hésitent plus à faire la promotion de leurs services à des prix très attrayants sur les réseaux sociaux ou directement dans la rue avec des flyers.
Nicole Sanchez a rendez-vous ce jeudi à 11 heures avec Bernard Picardo, Président de la Chambre de Métiers, pour tenter une nouvelle fois de faire bouger les choses. "Une nouvelle fois" en effet, car en tant qu'ancienne coiffeuse, Nicole a elle aussi vécu une histoire similaire.
Nicole Sanchez a rendez-vous ce jeudi à 11 heures avec Bernard Picardo, Président de la Chambre de Métiers, pour tenter une nouvelle fois de faire bouger les choses. "Une nouvelle fois" en effet, car en tant qu'ancienne coiffeuse, Nicole a elle aussi vécu une histoire similaire.
