Carapace et colonne vertébrale brisées, poumons déchirés et hématome important. Une tortue morte a été récupérée vendredi dernier par les équipes de Kélonia au fond de l'eau face au Cap Bernard.
Après nécropsie, il s’avère que la jeune tortue imbriquée a succombé à ses blessures provoquées par un choc violent à l’arrière. L’état des muscles laisse à penser que le décès est survenu 48h avant la découverte du cadavre. La tortue n’est donc pas forcément décédée là où elle a été retrouvée.
"Il s'agit de la cinquième tortue victime de choc avec un navire au cours des dernières semaines: quatre entre La Passe de l'Hermitage et St-Paul, une à Cap Bernard", déplore l’Observatoire des tortues marines.
"L’analyse des courants de surface pourrait indiquer les points où les tortues mortes ces dernières semaines ont été percutées et éventuellement éclairer sur les sites d'accidents".
Kélonia en appel à la responsabilité des pilotes de bateaux de respecter les règles élémentaires pour éviter ces accidents en limitant sa vitesse à proximité des côtes (fonds jusqu'à - 30m) et en surveillant en permanence la surface sur la trajectoire du bateau.
"Nous entrons dans la phase de possible reproduction des tortues dans l'ouest et lors des accouplements les tortues sont particulièrement vulnérables, car seule la femelle nage et doit déplacer dans l'eau sa propre masse et celle du mâle. Elles n'ont donc pas un temps de réaction qui leur permet d'éviter les embarcations rapides. Pour rappel, il n'y a que deux femelles tortues vertes qui pondent à la Réunion. La population est donc extrêmement vulnérable. Et il s'agit d'une espèce protégée en danger sur la liste rouge IUCN Réunion".
Après nécropsie, il s’avère que la jeune tortue imbriquée a succombé à ses blessures provoquées par un choc violent à l’arrière. L’état des muscles laisse à penser que le décès est survenu 48h avant la découverte du cadavre. La tortue n’est donc pas forcément décédée là où elle a été retrouvée.
"Il s'agit de la cinquième tortue victime de choc avec un navire au cours des dernières semaines: quatre entre La Passe de l'Hermitage et St-Paul, une à Cap Bernard", déplore l’Observatoire des tortues marines.
"L’analyse des courants de surface pourrait indiquer les points où les tortues mortes ces dernières semaines ont été percutées et éventuellement éclairer sur les sites d'accidents".
Kélonia en appel à la responsabilité des pilotes de bateaux de respecter les règles élémentaires pour éviter ces accidents en limitant sa vitesse à proximité des côtes (fonds jusqu'à - 30m) et en surveillant en permanence la surface sur la trajectoire du bateau.
"Nous entrons dans la phase de possible reproduction des tortues dans l'ouest et lors des accouplements les tortues sont particulièrement vulnérables, car seule la femelle nage et doit déplacer dans l'eau sa propre masse et celle du mâle. Elles n'ont donc pas un temps de réaction qui leur permet d'éviter les embarcations rapides. Pour rappel, il n'y a que deux femelles tortues vertes qui pondent à la Réunion. La population est donc extrêmement vulnérable. Et il s'agit d'une espèce protégée en danger sur la liste rouge IUCN Réunion".