
Les périodes de vacances scolaires ne sont jamais très favorables à la mobilisation. Preuve en est encore ce mardi matin où une centaine de personnes s'est réunie devant la Préfecture pour dénoncer le pacte de responsabilité du gouvernement.
FO, Saiper, CGT et Solidaires (mais aussi la FSU devant la sous-préfecture de Saint-Benoît) répondent ainsi à un appel national de protestation. Pour ces syndicats, ce pacte de responsabilité n'est rien d'autre qu'un "pacte d'austérité", un "cadeau fait au patronat" qui, selon eux, s'élèverait à près de 35 milliards d'euros. "Ce pacte de responsabilité remet en cause énormément d'acquis sociaux", lâche le secrétaire général de FO à la Réunion, Eric Marguerite.
"Le gouvernement doit trouver 50 milliards d'euros de compensation pour mettre en place ce pacte. On le sait très bien, mais ces exonérations faites au patronat n'ont jamais eu d'effet sur le chômage", surenchérit-il. Pour les syndicats présents, ce pacte aura donc des effets néfastes sur l'ensemble des travailleurs français. "Il va y avoir une remise en cause de la Sécurité sociale, de l'éducation ou encore des services publics au sens large", poursuit Eric Marguerite.
Les syndicats, au niveau local comme national, espèrent être entendus avant que la loi ne soit soumise au vote du parlement au mois d'avril. Ils promettent de se mobiliser à nouveau dans les prochaines semaines.
FO, Saiper, CGT et Solidaires (mais aussi la FSU devant la sous-préfecture de Saint-Benoît) répondent ainsi à un appel national de protestation. Pour ces syndicats, ce pacte de responsabilité n'est rien d'autre qu'un "pacte d'austérité", un "cadeau fait au patronat" qui, selon eux, s'élèverait à près de 35 milliards d'euros. "Ce pacte de responsabilité remet en cause énormément d'acquis sociaux", lâche le secrétaire général de FO à la Réunion, Eric Marguerite.
"Le gouvernement doit trouver 50 milliards d'euros de compensation pour mettre en place ce pacte. On le sait très bien, mais ces exonérations faites au patronat n'ont jamais eu d'effet sur le chômage", surenchérit-il. Pour les syndicats présents, ce pacte aura donc des effets néfastes sur l'ensemble des travailleurs français. "Il va y avoir une remise en cause de la Sécurité sociale, de l'éducation ou encore des services publics au sens large", poursuit Eric Marguerite.
Les syndicats, au niveau local comme national, espèrent être entendus avant que la loi ne soit soumise au vote du parlement au mois d'avril. Ils promettent de se mobiliser à nouveau dans les prochaines semaines.
