À partir d’aujourd’hui, les agriculteurs en difficulté financière peuvent se faire aider. C’est ce que tient à communiquer la nouvelle cellule réunionnaise de suivi du dispositif d’aides d’urgence pour les DOM.
Le dispositif a été mis en place par le ministère de l’Agriculture et a pour but d’accompagner les agriculteurs fortement endettés ou ayant subi des pertes de revenus.
La cellule locale, qui s’est réunie pour la première fois ce jeudi à la Chambre d’Agriculture, est composée d’agriculteurs et de représentants de la Chambre d’Agriculture, la DAAF, la CGSS, des impôts, des banques… Elle a pour objectif de suivre le dispositif et de coordonner plusieurs organismes afin de régler la situation des agriculteurs en difficulté.
La raison principale pour la création du dispositif est le retard des aides de la PAC (Politique agricole commune). "Certains attendent depuis un an et se retrouvent aujourd’hui endettés", explique Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’Agriculture.
À cela s'ajoute le retard du fonds d’allègement des charges (une aide nationale de 150.000 euros pour les DOM) pour les éleveurs les plus en difficulté.
"Le dispositif ne sert pas à donner de l’argent mais plutôt à reporter les échéances et permettre aux agriculteurs de rétablir leur situation", précise Jean-Bernard Gonthier.
Car la cellule incite les banques à signaler les agriculteurs en difficulté et à les diriger vers les différents services afin de procéder à des négociations d'échéances. Les agriculteurs pourront aussi obtenir une attestation de retard de versement de leurs aides à présenter à leur banque.
Un numéro unique est désormais disponible : 0262 24 82 88. Un conseiller de la Chambre d’Agriculture effectuera une permanence en lien avec les services de la DAAF (Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion).
Les éleveurs sont les plus touchés: 35 exploitations sont en "grande difficulté", sur les 350 de l’île.
Mais Philippe Simon, directeur de la DAAF, affirme que les retards des aides concernent également les autres types d’exploitations agricoles. Plus de 200 demandes de soutien ont d’ailleurs été faites auprès de la Chambre d'agriculture.
Le dispositif est ouvert aux 7.400 exploitations de l’île.
Le dispositif a été mis en place par le ministère de l’Agriculture et a pour but d’accompagner les agriculteurs fortement endettés ou ayant subi des pertes de revenus.
La cellule locale, qui s’est réunie pour la première fois ce jeudi à la Chambre d’Agriculture, est composée d’agriculteurs et de représentants de la Chambre d’Agriculture, la DAAF, la CGSS, des impôts, des banques… Elle a pour objectif de suivre le dispositif et de coordonner plusieurs organismes afin de régler la situation des agriculteurs en difficulté.
La raison principale pour la création du dispositif est le retard des aides de la PAC (Politique agricole commune). "Certains attendent depuis un an et se retrouvent aujourd’hui endettés", explique Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’Agriculture.
À cela s'ajoute le retard du fonds d’allègement des charges (une aide nationale de 150.000 euros pour les DOM) pour les éleveurs les plus en difficulté.
"Le dispositif ne sert pas à donner de l’argent mais plutôt à reporter les échéances et permettre aux agriculteurs de rétablir leur situation", précise Jean-Bernard Gonthier.
Car la cellule incite les banques à signaler les agriculteurs en difficulté et à les diriger vers les différents services afin de procéder à des négociations d'échéances. Les agriculteurs pourront aussi obtenir une attestation de retard de versement de leurs aides à présenter à leur banque.
Un numéro unique est désormais disponible : 0262 24 82 88. Un conseiller de la Chambre d’Agriculture effectuera une permanence en lien avec les services de la DAAF (Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion).
Les éleveurs sont les plus touchés: 35 exploitations sont en "grande difficulté", sur les 350 de l’île.
Mais Philippe Simon, directeur de la DAAF, affirme que les retards des aides concernent également les autres types d’exploitations agricoles. Plus de 200 demandes de soutien ont d’ailleurs été faites auprès de la Chambre d'agriculture.
Le dispositif est ouvert aux 7.400 exploitations de l’île.