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Une « brigade touristique » prévue l’année prochaine

L’ensemble des acteurs du tourisme se sont réunis ce vendredi à la pyramide inversée. Une première, selon le président de Région, Didier Robert, qui a affirmé que le but est d’obtenir une meilleure coordination entre l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme), la FRT (la Fédération réunionnaise de tourisme) et les offices de tourisme de l’île. […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 18 novembre 2016 à 15H39

L’ensemble des acteurs du tourisme se sont réunis ce vendredi à la pyramide inversée. Une première, selon le président de Région, Didier Robert, qui a affirmé que le but est d’obtenir une meilleure coordination entre l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme), la FRT (la Fédération réunionnaise de tourisme) et les offices de tourisme de l’île. Pour ce faire, une convention devrait être signée avant la fin de l’année pour « déterminer plus clairement les missions de chacun sur les quatre à cinq prochaines années ».
 
Parmi les ambitions de ces acteurs pour l’année prochaine, la création d’une « brigade touristique », à savoir une équipe de 400 à 500 emplois aidés dédiée à l’embellissement des sites touristiques du territoire ; à la différence des emplois verts qui travaillent principalement sur les sites municipaux. Cette équipe « identifiée tourisme réunion » serait portée par la FRT. Ces sites touristiques devraient également avoir une signalétique commune à tout le département.
 
Sans annoncer de montant, le président de Région a précisé que les moyens fournis actuellement aux acteurs du tourisme étaient insuffisants et allaient augmenter en 2017.
 
Des croisières qui arriveraient à Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-Pierre
 
Didier Robert a également souligné le manque de qualité de l’accueil des touristes à bord des croisières, de plus en plus nombreux à faire escale à La Réunion. Le Port n’étant pas un lieu adapté, un investissement dans une gare maritime serait envisageable. Pour Pascal Viroleau, directeur des Îles Vanille, les croisières représentent une source de retombées économiques considérables. « Nous sommes passés de 14.000 passagers de croisières en 2014 à 35.000 en 2016 et l’objectif pour 2020 est d’atteindre les 50.000, déclare-t-il, nous sommes donc en négociation avec certaines compagnies pour l’installation d’une nuit à La Réunion ». Les possibles lieux d’accostage seraient Saint-Denis, Saint-Pierre, la baie de Saint-Paul et Bois Rouge. Des débarcadères y seraient donc aménagés.
 
Le tourisme en hausse en 2016
 
En 2015, La Réunion a reçu 426.000 touristes. Cette année, la hausse de la fréquentation est estimée à 7%. Les acteurs misent toujours sur les marchés français, allemands et européens mais comptent de plus en plus sur des pays comme la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud. Le prochain objectif : se rapprocher des pays anglophones.
 

 

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