Les ex-salariés de l'ARAST qui occupent le hall du Palais de la Source se sont vus notifier par huissier, en début d'après midi, une sommation de la présidente du Conseil général de quitter les lieux.
Première maladresse : cette notification a été personnellement adressée à Paul Junot, le secrétaire fédéral de la CFTC, qui en est à 3ème jour de grève de la faim.... Ce qui constitue un manque de tact évident.
Deuxième erreur, qui risque d'ailleurs de lui poser quelques problèmes avec les conseillers généraux de sa majorité : Nous sommes en mesure de vous révéler que ce point avait été abordé hier au cours d'une réunion du groupe majoritaire. Nassimah Dindar avait mis cette proposition en discussion et il en est ressorti qu'une majorité de conseillers était contre. Ce qui ne l'a pas empêché de mettre sa menace à éxécution aujourd'hui...
Troisième point : Cette mise en demeure s'apparente à un coup de poker. Mais quand on tente ce genre de coup, encore faut-il qu'il ait une chance de réussir... Si les ex-salariés de l'ARAST refusent de partir, comme ils l'ont affirmé et comme c'était prévisible, que va faire Nassimah? Faire appel au Préfet pour qu'il envoie la police déloger les manifestants? Vous imaginez le Préfet envoyer les policiers du GIPN déloger des femmes et enfants, dont certains en grève de la faim, à coups de matraques, sous l'oeil des caméras? Et tout celà à une semaine de la visite de Nicolas Sarkozy ?
Sa tentative ressemble une fois de plus à un coup d'épée dans l'eau !
On peut vraiment se demander quels sont les conseillers qui lui suggèrent de telles actions. On espère au moins qu'ils ne sont pas payés...
Première maladresse : cette notification a été personnellement adressée à Paul Junot, le secrétaire fédéral de la CFTC, qui en est à 3ème jour de grève de la faim.... Ce qui constitue un manque de tact évident.
Deuxième erreur, qui risque d'ailleurs de lui poser quelques problèmes avec les conseillers généraux de sa majorité : Nous sommes en mesure de vous révéler que ce point avait été abordé hier au cours d'une réunion du groupe majoritaire. Nassimah Dindar avait mis cette proposition en discussion et il en est ressorti qu'une majorité de conseillers était contre. Ce qui ne l'a pas empêché de mettre sa menace à éxécution aujourd'hui...
Troisième point : Cette mise en demeure s'apparente à un coup de poker. Mais quand on tente ce genre de coup, encore faut-il qu'il ait une chance de réussir... Si les ex-salariés de l'ARAST refusent de partir, comme ils l'ont affirmé et comme c'était prévisible, que va faire Nassimah? Faire appel au Préfet pour qu'il envoie la police déloger les manifestants? Vous imaginez le Préfet envoyer les policiers du GIPN déloger des femmes et enfants, dont certains en grève de la faim, à coups de matraques, sous l'oeil des caméras? Et tout celà à une semaine de la visite de Nicolas Sarkozy ?
Sa tentative ressemble une fois de plus à un coup d'épée dans l'eau !
On peut vraiment se demander quels sont les conseillers qui lui suggèrent de telles actions. On espère au moins qu'ils ne sont pas payés...