L’information révélée hier par Le Parisien, selon laquelle la bactérie Klebsiella pneumoniae aurait tué trois personnes en juillet, à l’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy, dans l’Essonne, a depuis été formellement démentie par l’agence régionale de santé (ARS). Dans un entretien accordé à "20Minutes", l’ARS a retracé le fil des évènements :
"Il y a quelques mois, l’hôpital de Massy a sonné l’alerte. Ce type de signaux nous sont régulièrement envoyés par les établissements sur les sujets graves, c’est un processus normal et obligatoire. Dès que nous sommes prévenus, nous demandons à ce que soient mis en œuvre les mesures protectrices nécessaires", rapporte Nicolas Peju, directeur de la démocratie sanitaire et de la communication d’Ile-de-France de l’ARS.
Les patients décédés auraient contracté la bactérie au sein de l’établissement, mais aurait été importée de Grèce par une patiente rapatriée en France. Officiellement, les malades seraient décédés des pathologies pour lesquelles ils avaient été hospitalisés : "Elles étaient porteuses de la bactérie Klebsiella pneumoniae mais n’étaient pas infectées, autrement dit, elles n’avaient pas de symptômes ni d’infection à Klebsiella pneumoniae", aurait précisé à Doctissimo une porte-parole de l’InVS (Agence nationale de Veille sanitaire).
Il reste que cette bactérie inquiète car elle résiste aux antibiotiques. Lors de la découverte du germe, l’hôpital a contacté environ 180 patients qui avaient été hospitalisées en même temps que les patients porteurs de la bactérie. Ils ont été informés de la situation et on leur a proposé des tests de dépistage.
Pour l’heure, personne ne sait d’où vient l’information divulguée par Le Parisien. Elle a d’abord était reprise par la plupart des médias avant d’être démentie par les autorités sanitaires.
