La sensation des employés de la CAF de La Réunion, d’avoir été laissés pour compte à l’issue des négociations salariales de l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale (UCANSS), c’était les 24 et 25 mars dernier, s’est transformée en une grande frustration.
Cette impression d’être des Français d’un département d’outre-mer de seconde zone, alors que le LKP a obtenu une hausse de salaire substantielle, planera sans doute sur les discussions programmées pour les 16 et 17 avril. “Nous voulons la même augmentation”.
Chryslène Moutiama, porte-parole de l’intersyndicale (CFDT, CGTR, CGC et FO), indique “qu’il est nécessaire aujourd’hui de modifier l’avenant 50. Il faut une correction de notre indexation car notre pouvoir d’achat ne cesse de baisser”.
Ce sont autant d’arguments que les représentants du personnel intègreront dans des négociations qui là aussi, s’annoncent ardues. Car, la hausse de salaire accordée au LKP à la Guadeloupe était avant tout une décision politique. La Réunion n’est pas aujourd’hui dans un contexte identique.