Revenir à la rubrique : Economie

Une auto-école au « juste prix » ouvre ses portes à Ste-Marie

« On ne fait pas du low-cost. On se qualifie plus comme une auto-école de proximité« , explique Régis Labrousse, co-dirigeant d’une nouvelle auto-école située à La Mare, à Sainte-Marie. L’idée a été de monter une auto-école qui vient chercher et ramener l’élève à son domicile et non le contraire. « On ne veut pas être associé au […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 11 avril 2013 à 17H19

« On ne fait pas du low-cost. On se qualifie plus comme une auto-école de proximité« , explique Régis Labrousse, co-dirigeant d’une nouvelle auto-école située à La Mare, à Sainte-Marie. L’idée a été de monter une auto-école qui vient chercher et ramener l’élève à son domicile et non le contraire. « On ne veut pas être associé au low-cost (une autre auto-école porte déjà ce nom ndlr) mais on veut proposer à nos clients le juste prix en matière de permis« , ajoute-t-il.

Avec trois autres salariés, ils se sont donnés entre six mois et un an pour lancer leur activité. Avec un véhicule, déjà en leur possession et équipé pour être en règle pour la conduite d’auto-école, ils vont chercher leurs élèves chez eux ou à la sortie des lycées. « On préfère proposer deux heures de conduites, dont la deuxième sera moins chère, c’est déjà plus formateur. C’est une approche globale et de la proximité avant tout« , précise Régis Labrousse.

« On s’adapte à la conjoncture économique actuelle »

Mais alors comment faire pour proposer des tarifs plus avantageux qu’unee l’auto-école dite « normale » ? « A la différence du low-cost où vous diminuez les frais de fonctionnement, économisez sur le nombre de salariés et sur la secrétaire, nous misons sur un véhicule, un petit local mais également nous poussons nos élèves à suivre leur cours de code sur internet« , explique-t-il. Autre astuce, l’auto-école peut louer son véhicule pour des cours de conduite supervisée (la formation en conduite supervisée des véhicules de catégorie B peut se faire soit directement à l’issue de la formation initiale, soit après un échec à l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire. Elle implique une durée et un kilométrage parcouru minimaux ainsi que le respect de règles de conduite particulières ndlr). « On peut louer notre véhicule à double commande. Résultat, le tarif est moins cher que dans une auto-école et nous permet de louer le véhicule quand il n’est pas utilisé. On utilise ce que la loi nous permet de faire« , souligne-t-il.

Et en aucun cas ce type de formule à « prix juste » ne remet en cause le bon apprentissage de la conduite. « On propose un forfait de base de 20 heures de conduite avec un moniteur, comprenant la présentation au code et au permis, pour 790 euros soit environ 200 euros de moins que dans une auto-école classique avec les mêmes prestations« , explique Régis Labrousse.

Mais ce type d’auto-école n’est pas bien vu du côté de la profession installée sur la place depuis un petit moment. Un brin philanthrope, Régis Labrousse se défend. « On ne veut pas diviser la profession. On a une vision différente. L’idée est de mettre en place un permis moins cher, tout en poussant l’élève à rouler plus. On s’adapte à la conjoncture économique actuelle. Les gens ont de moins en moins d’argent et on peut tout à fait fonctionner en se payant un peu moins« , conclut-il.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Dérogation pour les produits de construction : « Une victoire écologique et sociale » pour Gaillard et Ratenon

Dans un communiqué, les députés Jean Hugues Ratenon et Perceval Gaillard saluent la décision du Parlement européen d’autoriser La Réunion et les autres territoires ultramarins à importer des produits de construction de pays tiers sans marquage CE. Une mesure permettant de réduire les coûts pour les entreprises et les consommateurs, tout en réduisant l’impact écologique associé au transport.

La CRC épingle la SAPHIR sur la gestion durable de l’eau

La Chambre régionale des comptes de La Réunion a publié son rapport d’observations définitives sur la société d’aménagement des périmètres hydroagricoles de La Réunion (SAPHIR), après son premier contrôle initié en février 2023. Le rapport, qui a finalisé ses observations en octobre 2023, critique les pratiques actuelles de SAPHIR, soulignant sa dépendance financière aux ventes d’eau et ses modalités d’action qui ne s’inscrivent pas pleinement dans une gestion durable de l’eau.

Henri Nijdam : “Le Quotidien ne sera pas un journal low-cost”

Propriétaires depuis ce mercredi à minuit du Quotidien, Henri Nijdam et Jean-Jacques Dijoux ont livré quelques éléments sur le futur du journal. Aux lecteurs, les nouveaux hommes forts de ce pilier de la presse locale assurent que Le Quotidien nouvelle formule sera de qualité.