"À l’origine, nous devions sortir le deuxième volet de l’application en juillet, mais face à la situation que nous vivons, l’association Santé Réunion nous a demandé d’accélérer sa sortie", assure Audrey Maur Court, responsable partenariat et finances de l’entreprise NoutDoc. Finalement, l’entreprise a réussi à répondre au défi pour être opérationnelle depuis quelques jours. L’application est donc prête pour tous les médecins indépendants de l’île.
NoutDoc est un site internet doublé d’une application pour faciliter les téléconsultations. Simple d’utilisation pour les médecins et les patients, il comprend deux volets. Le premier porte sur la gestion de planning associé au standard téléphonique pour soulager les secrétariats médicaux. Le second concerne la répartition des différents créneaux horaires. Le logiciel envoie une série de SMS pour rappeler au patient l’heure de rendez-vous et un lien est directement transmis dans le dernier SMS pour la consultation.
Les médecins craignent une explosion de rendez-vous à la fin du confinement
Du côté des médecins, l’application offre l’avantage de s’occuper des démarches administratives. Les déclarations sont envoyées directement aux administrations qui gèrent les patients tandis que les ordonnances sont directement transférées aux pharmacies. Le logiciel fonctionne comme un système de Cloud qui réunit toutes les informations en un même endroit. Celles-ci sont sécurisées, garantit la direction.
Pour assurer le fonctionnement technique de cette application, NoutDoc s’appuie sur la technologie de la société Group Médical Services dont la technologie "est totalement éprouvée", affirme Audrey Maur Court.
Selon la société, l’avantage d’une telle application est d’éviter le risque de transmission du Covid-19 en limitant les déplacements chez le médecin et notamment en salle d’attente, lieu de hantise pour de nombreux patients.
Actuellement, de nombreux médecins voient leurs consultations se réduire comme peau de chagrin et tous craignent une explosion de rendez-vous à la fin du confinement. Cette période de vigilance sera également à haut risque. Des négociations sont actuellement en cours avec des institutions afin d’aider les médecins à se procurer le logiciel.