Jusqu'à 80 % de perte sur un hectare, les producteurs d'ananas ont ce matin tiré la sonnette d'alarme. Depuis un à deux ans, ces derniers constatent une baisse importante de leur production, incombant la faute dans un premier temps à la sécheresse, au froid ou au manque d'engrais.
Les analyses effectuées par le Cirad et l'Armehflor ont finalement démontré qu'il s'agissait du virus Wilt. " Cette maladie ramenée par les fourmis et les cochenilles est difficilement détectable et ce n'est qu'au bout de 3 à 6 mois que le plant meurt ou que le fruit pourri sur le pied", explique Eric Soundrom, responsable des affaires agricoles à la Chambre d'agriculture.
Long à repérer mais rapide à se propager, le virus toucherait actuellement 30% des plants sur l'ensemble des zones de l'île où le fruit est cultivé. Des vitroplants réputés sains, cultivés dans un milieu aseptisé, seraient pour le responsable une solution. "II s'agirait de fournir aux agriculteurs ces plants qu'ils remplaceraient par les pieds non infectés". Une réponse partielle au problème posé : "l'Armefhlor ne possède pour le moment que 2000 plants sachant qu'un hectare d'ananas c'est une moyenne de 70.000 plants".
Autre épine : 30 centimes le plant sain alors que les agriculteurs ont pris l'habitude de s'échanger les rejets. Ces agriculteurs souhaitent donc que le Département et l'Etat mettent en place un plan de financement des vitroplants. "Nous cultivons l'ananas et des fruits de la passion pour diversifier nos plantations et aujourd'hui nous ne pouvons pas refaire que de la canne", ajoute Jean Max Lebon, agriculteur au Bérive.
Pour lutter contre le Wilt, la méthode chimique est possible mais aucun produit n'est homologué à La Réunion et "ce ne serait pas aller dans le sens d'une agriculture raisonnée", soutient Eric Soudrom.
Les analyses effectuées par le Cirad et l'Armehflor ont finalement démontré qu'il s'agissait du virus Wilt. " Cette maladie ramenée par les fourmis et les cochenilles est difficilement détectable et ce n'est qu'au bout de 3 à 6 mois que le plant meurt ou que le fruit pourri sur le pied", explique Eric Soundrom, responsable des affaires agricoles à la Chambre d'agriculture.
Long à repérer mais rapide à se propager, le virus toucherait actuellement 30% des plants sur l'ensemble des zones de l'île où le fruit est cultivé. Des vitroplants réputés sains, cultivés dans un milieu aseptisé, seraient pour le responsable une solution. "II s'agirait de fournir aux agriculteurs ces plants qu'ils remplaceraient par les pieds non infectés". Une réponse partielle au problème posé : "l'Armefhlor ne possède pour le moment que 2000 plants sachant qu'un hectare d'ananas c'est une moyenne de 70.000 plants".
Autre épine : 30 centimes le plant sain alors que les agriculteurs ont pris l'habitude de s'échanger les rejets. Ces agriculteurs souhaitent donc que le Département et l'Etat mettent en place un plan de financement des vitroplants. "Nous cultivons l'ananas et des fruits de la passion pour diversifier nos plantations et aujourd'hui nous ne pouvons pas refaire que de la canne", ajoute Jean Max Lebon, agriculteur au Bérive.
Pour lutter contre le Wilt, la méthode chimique est possible mais aucun produit n'est homologué à La Réunion et "ce ne serait pas aller dans le sens d'une agriculture raisonnée", soutient Eric Soudrom.
