

Or, des chercheurs du Cleveland Clinic Learner Research Institute font naître l'espoir d'un futur vaccin susceptible d'empêcher l'apparition de la maladie.
Un vaccin permet d’activer les défenses immunitaires face à un intrus. Le problème se complique lorsque le corps doit se battre contre un nuisible qui est produit par notre propre organisme. C’est le cas des cancers en général et des tumeurs du sein en particulier, qui proviennent principalement d’une mutation dans un gène antitumoral. Ce laboratoire américain pourrait avoir trouvé une ébauche de réponse.
Le vaccin mis au point par l'équipe du professeur Vincent Tuohy est dirigé contre une protéine produite en forte dose dans les tumeurs du sein, l'alpha-lactalbumine. Au bout de 10 mois, les résultats ont montré qu'aucune des souris ayant reçu le vaccin n'avait été atteinte de cancer, alors que toutes celles n'ayant reçu que l'adjuvant (le vaccin sans la molécule active) ont développé un cancer.
De nouveaux essais sont nécessaires et si les résultats s'avéraient concluants, sur l'être humain notamment, il faudrait toutefois attendre plusieurs années avant qu'un vaccin ne voit réellement le jour.