Le recours de l’avocate Chane Meng Hime sera examiné ce jeudi devant le tribunal administratif. Alors qu’elle ne représente pas un candidat battu aux élections, mais qu’elle constitue un recours en son nom propre, en tant que ressortissante de la Chambre de commerce, l’avocate a soulevé un point de droit « intéressant », reconnaît le JIR.
Ce troisième recours, après ceux de Bruno Cohen et Michel Allamèle, porte sur le non-respect de la parité homme-femme sur les listes candidates à la Chambre de commerce et d’industrie. Or, comme le souligne la professionnelle du droit, cette parité constitue la norme dans l’ensemble des élections en France. Les conseils juridiques de la CCIR sont prêts quant à eux à défendre l’argument selon lequel la CCIR échapperait à cette règle du fait de son statut de CCI « mono-départementale ».