
Demain samedi 19 mars, des cérémonies et des conférences mettront à l’honneur les 70 ans de la départementalisation à La Réunion. Un anniversaire que ne fêtera pas l’indépendantiste Aniel Boyer. "Nous sommes passés de l’esclavagisme à la colonisation puis à la départementalisation… une destruction de notre pays", lance le leader du parti Nasion Rénioné. "C’est un triste anniversaire" que celui de la départementalisation.
"C’est à cause de Léon Lepervanche et Paul Vergès si nous sommes pris dans cette chaine qui est une sorte de prison. Aujourd’hui nous aurions pu être comme les Seychelles. A aucun moment notre avis nous a été demandé".
Jean-Bernard Ivaha, un cadre du parti lui non plus ne mâche pas ses mots: "La France est un pays colonisateur. Le problème de la migration est dû à sa culture colonisatrice".
Pour ces derniers, la départementalisation n'a décidément eu aucun aspect positif. Ce changement de statut n’a pas permis selon eux de relever les enjeux sociaux, économiques ou encore éducatifs auxquels La Réunion doit faire face. Aniel Boyer pointe par exemple du doigt le problème de l’illettrisme. "Tant que le Réunionnais ne s’appropriera pas la connaissance, il n’avancera pas".
"Décider à La Réunion de ce qui est bon pour les Réunionnais"
Son prochain objectif est de rééditer un de ces classiques "Les lambrequins de la honte" de Joseph Varondin, fervent détracteur de la départementalisation. Les deux tomes de cet ouvrage qui condamne "les Réunionnais départementalistes et les Zoreils maîtropolitains" sont à poser sur la "table de chevet de tous les Réunionnais". La récente nomination d’un recteur originaire de l’île est pourtant pour lui un premier pas, même s’il déplore qu’il ait fallu attendre 70 ans pour que cette décision soit prise.
"Décider à La Réunion de ce qui est bon pour les Réunionnais", une idée qui sonne comme un leitmotiv.
"Nou larg pa", après la reconnaissance de la langue créole, la création d’un drapeau réunionnais, quelques uns de ses combats "menés avec d’autres" qui ont abouti, le parti vise désormais un nouveau changement de statut, une assemblée unique "un premier pas pour décider des choses basiques".
"C’est à cause de Léon Lepervanche et Paul Vergès si nous sommes pris dans cette chaine qui est une sorte de prison. Aujourd’hui nous aurions pu être comme les Seychelles. A aucun moment notre avis nous a été demandé".
Jean-Bernard Ivaha, un cadre du parti lui non plus ne mâche pas ses mots: "La France est un pays colonisateur. Le problème de la migration est dû à sa culture colonisatrice".
Pour ces derniers, la départementalisation n'a décidément eu aucun aspect positif. Ce changement de statut n’a pas permis selon eux de relever les enjeux sociaux, économiques ou encore éducatifs auxquels La Réunion doit faire face. Aniel Boyer pointe par exemple du doigt le problème de l’illettrisme. "Tant que le Réunionnais ne s’appropriera pas la connaissance, il n’avancera pas".
"Décider à La Réunion de ce qui est bon pour les Réunionnais"
Son prochain objectif est de rééditer un de ces classiques "Les lambrequins de la honte" de Joseph Varondin, fervent détracteur de la départementalisation. Les deux tomes de cet ouvrage qui condamne "les Réunionnais départementalistes et les Zoreils maîtropolitains" sont à poser sur la "table de chevet de tous les Réunionnais". La récente nomination d’un recteur originaire de l’île est pourtant pour lui un premier pas, même s’il déplore qu’il ait fallu attendre 70 ans pour que cette décision soit prise.
"Décider à La Réunion de ce qui est bon pour les Réunionnais", une idée qui sonne comme un leitmotiv.
"Nou larg pa", après la reconnaissance de la langue créole, la création d’un drapeau réunionnais, quelques uns de ses combats "menés avec d’autres" qui ont abouti, le parti vise désormais un nouveau changement de statut, une assemblée unique "un premier pas pour décider des choses basiques".