"Je fais ce que je veux et cette raclée, elle l'a bien méritée", déclare ce 13 février 2021, vers 4 heures du matin, Christopher Kasper aux gendarmes venus l'interpeller. Au domicile du trentenaire à Saint-Joseph, les militaires découvrent sa compagne recroquevillée au sol dans une pièce recouverte de sang. La malheureuse gît en position foetale et présente des traces de coup sur toutes les parties visibles de son corps ainsi que des plaies.
Le lendemain, la victime avait expliqué aux enquêteurs, saisis notamment pour des actes de torture et de barbarie, former un couple avec le mis en cause depuis 3 ans. Elle avait raconté plusieurs épisodes au cours desquels elle avait reçu des coups sans pour autant porter plainte sous la pression de la famille du conjoint violent. Plusieurs fois elle avait saigné mais avait dissimulé ses plaies.
Le lendemain, la victime avait expliqué aux enquêteurs, saisis notamment pour des actes de torture et de barbarie, former un couple avec le mis en cause depuis 3 ans. Elle avait raconté plusieurs épisodes au cours desquels elle avait reçu des coups sans pour autant porter plainte sous la pression de la famille du conjoint violent. Plusieurs fois elle avait saigné mais avait dissimulé ses plaies.
Il frappe avec le tranchant d'une feuille de boucher
N'y tenant plus, elle avait quitté l'Est de l'île pour s'installer dans le sud mais Christopher Kasper s'était "imposé" et les situations de violences s'étaient répétées.
Ce 13 février 2021, le couple était alcoolisé lorsqu'une énième dispute était intervenue. Pour alerter du danger qu'elle courait, la compagne avait appelé un ami au téléphone, ce qui avait provoqué la colère de son conjoint qui avait détruit le téléphone. Il l'avait ensuite rouée de coups, au visage avec son coude, de pied alors qu'elle se trouvait au sol, avant de se munir d'une barre de fer et de continuer à frapper. Comme si cela n'était pas suffisant, Christopher Kasper avait saisi une feuille de boucher - dont la lame faisait 21.5 cm - avec le plat de laquelle il avait atteint le nez et la bouche puis, avec le côté tranchant il avait porté des coups sur tout le corps.
Deux procédures pour des violences conjugales classées
Le déchainement de violences avait duré une heure en présence des deux enfants, dont la petite fille du couple âgée de 2 ans et la fille de la victime âgée de 10 ans. Cette dernière avait également été frappée par le mis en cause au visage et présentait un hématome sous l'oeil droit au moment de l'intervention des forces de l'ordre.
La victime incriminée
Au cours de ses auditions, Christopher Kasper a peu varié dans ses déclarations, incriminant la victime. En 2018, cette dernière avait sollicité les policiers de Saint-André alors qu'elle présentait des plaies saignantes à la tête. Le trentenaire avait contesté les faits et, malgré les preuves, le parquet avait classé l'affaire. En 2020, des incidents avaient émaillé une nuit de janvier et avaient occasionné plusieurs interventions des forces de l'ordre. Mais finalement, la demandeuse était revenue sur ses déclarations en indiquant qu'elle avait menti. C'est elle qui avait écopé d'un rappel à la loi pour "déclarations mensongères"...
Ce lundi, le procès de Christopher Kasper se tient devant la cour criminelle. Il encourt 20 ans de réclusion criminelle pour les faits de torture et de barbarie qui lui sont reprochés. Il comparait également pour des violences sur une enfant de moins de 15 ans et outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique.
N'y tenant plus, elle avait quitté l'Est de l'île pour s'installer dans le sud mais Christopher Kasper s'était "imposé" et les situations de violences s'étaient répétées.
Ce 13 février 2021, le couple était alcoolisé lorsqu'une énième dispute était intervenue. Pour alerter du danger qu'elle courait, la compagne avait appelé un ami au téléphone, ce qui avait provoqué la colère de son conjoint qui avait détruit le téléphone. Il l'avait ensuite rouée de coups, au visage avec son coude, de pied alors qu'elle se trouvait au sol, avant de se munir d'une barre de fer et de continuer à frapper. Comme si cela n'était pas suffisant, Christopher Kasper avait saisi une feuille de boucher - dont la lame faisait 21.5 cm - avec le plat de laquelle il avait atteint le nez et la bouche puis, avec le côté tranchant il avait porté des coups sur tout le corps.
Deux procédures pour des violences conjugales classées
Le déchainement de violences avait duré une heure en présence des deux enfants, dont la petite fille du couple âgée de 2 ans et la fille de la victime âgée de 10 ans. Cette dernière avait également été frappée par le mis en cause au visage et présentait un hématome sous l'oeil droit au moment de l'intervention des forces de l'ordre.
La victime incriminée
Au cours de ses auditions, Christopher Kasper a peu varié dans ses déclarations, incriminant la victime. En 2018, cette dernière avait sollicité les policiers de Saint-André alors qu'elle présentait des plaies saignantes à la tête. Le trentenaire avait contesté les faits et, malgré les preuves, le parquet avait classé l'affaire. En 2020, des incidents avaient émaillé une nuit de janvier et avaient occasionné plusieurs interventions des forces de l'ordre. Mais finalement, la demandeuse était revenue sur ses déclarations en indiquant qu'elle avait menti. C'est elle qui avait écopé d'un rappel à la loi pour "déclarations mensongères"...
Ce lundi, le procès de Christopher Kasper se tient devant la cour criminelle. Il encourt 20 ans de réclusion criminelle pour les faits de torture et de barbarie qui lui sont reprochés. Il comparait également pour des violences sur une enfant de moins de 15 ans et outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique.