Un préavis de grève illimitée a été déposé par l’intersyndicale CGTR et l’Unsa de la Cinor, le 9 septembre dernier. « Le malaise aujourd’hui, c’est la DGS » indique Yanis Adamo, porte-parole de l’intersyndicale. « Le mépris du social s’éternise à la Cinor avec des passages en force et des pressions constantes de la DGS sur le personnel », précise de plus l’intersyndicale dans un communiqué. Cette dernière souhaite faire aboutir une douzaine de revendications, notamment l’arrêt de « mutations arbitraires, décisions unilatérales, pressions, chasses aux sorcières et autres intimidations ».
L’intersyndicale reproche par ailleurs à la DGS, Nasserine Tréjaut « un blocage des avancements de carrière des agents » qu’elle déciderait « seule et sans avis transversal ». On peut également ajouter : « Non à votre projet en catimini de mise en place de Badgeuses pour le flicage du personnel » L’intersyndicale parle également de « traitement mensonger des dossiers ».
« Le plus bas salaire est de 1.900 euros avec les primes »
Face à ces accusations, la DGS Nasserine Tréjaut dit « rester très sereine ». Elle assure ne bloquer aucune promotion : « Tous les agents de la catégorie C, les agents de base, ont été promus ». Selon elle, « 94% des agents de la catégorie C ont bénéficié d’un avancement minimum d’échelon lors de la commission paritaire du mois de mars dernier (…). Tous les agents sont des titulaires de la fonction publique. Le plus bas salaire à la Cinor est de 1900 euros avec les primes » précise la directrice générale des services.
La présidente de la Cinor, Erika Bareigts, a chargé Jean-François Hoarau, élu communautaire, assisté d’une délégation des ressources humaines, de les rencontrer pour procéder à une négociation, mais l’intersyndicale a répondu « ne pas vouloir les rencontrer ». La grève est maintenue jusqu’à nouvel ordre.