
Je n’étais pas seul le mardi 20 avril dans la salle du centre culturel Lucet Langenier à Saint-Pierre pour assister à une représentation du "Misanthrope" de Molière. Comme quoi le théâtre ne manque pas de public, bien au contraire, je dirais que c’est plutôt le public qui manque de théâtre ou plutôt d’informations sur ce qui se joue sur les scènes réunionnaises !
La troupe amateur Guetali nous a proposé une version intéressante de ce fameux "Misanthrope". Intéressante dans le sens où si les vers ont été déclamés de façon juste et parfaite, les décors et les costumes de conception moderne n’ont en rien dénaturé la valeur du propos, bien au contraire. Le ton et le sujet de la pièce demeurent d’une grande modernité et dans des temps où le "World Wide Web" remplace de plus en plus les réunions de salon et prend le pas sur la vraie vie, il est intéressant de voir que nos mœurs n’évoluent pas tant que cela, et Molière lui-même ne serait pas dépaysé dans n’importe lequel raout préfectoral. Quoi qu’il en soit, le théâtre est véritablement vivant à La Réunion et la troupe Guetali en est la preuve.
La troupe amateur Guetali nous a proposé une version intéressante de ce fameux "Misanthrope". Intéressante dans le sens où si les vers ont été déclamés de façon juste et parfaite, les décors et les costumes de conception moderne n’ont en rien dénaturé la valeur du propos, bien au contraire. Le ton et le sujet de la pièce demeurent d’une grande modernité et dans des temps où le "World Wide Web" remplace de plus en plus les réunions de salon et prend le pas sur la vraie vie, il est intéressant de voir que nos mœurs n’évoluent pas tant que cela, et Molière lui-même ne serait pas dépaysé dans n’importe lequel raout préfectoral. Quoi qu’il en soit, le théâtre est véritablement vivant à La Réunion et la troupe Guetali en est la preuve.

Les grands classiques font peur, et c’est bien normal puisque l’école nous en a montré les plus mauvais côtés et pourtant, Molière fait toujours rire et nous fait nous interroger sur nos propres turpitudes. Alceste avait-il raison de vouloir s’éloigner du monde pour entrer en lui ? Je ne sais, mais bien m’en a pris d’aller à sa rencontre ce mardi-là. Il est des mardis soirs où je trouve bien d’autres choses à faire, mais celui-là, je ne l’oublierai pas de sitôt et je n’exagère pas si je vous dis que les comédiens de cette troupe m’ont donné l’envie de reprendre le chemin du Théâtre, non pas pour monter sur scène, car je n’aimerais pas être un précieux ridicule, mais seulement pour avoir le bonheur d’assister en spectateur à la grande comédie de la vie ! Bravo à tous ces comédiens "dits" amateurs et surtout merci aux organisateurs de telles soirées qui me font dire que Molière n’est pas tout à fait mort, et vive le théâtre !