Le syndicat FEP-CFDT constate que depuis quelque temps nombre d’incidents se produisent dans divers établissements scolaires privés de la Réunion. "Certains parents d’élèves se croient tout permis, rapporte-t-il dans un communiqué. Agression verbale, quand ce n’est pas une agression physique envers un enseignant, courriers exigeant un changement d’appréciation ou de note concernant leur enfant, harcèlement par mails, irruption dans la salle de cours devant la classe, etc…"
Et de poursuivre: "Si l’enseignant refuse de suivre les "consignes" du parent excité, il se voit accablé de reproches et apprend que des courriers dénonciateurs ont été envoyés au Rectorat pour nuire à sa carrière!" Un phénomène qui prend "de plus en plus d'ampleur" selon eux. L'organisation a donc décidé d’accompagner ses adhérents chaque fois qu’ils seront victimes de tels procédés.
Une démarche sera par ailleurs engagée auprès des tribunaux pour "dénonciation calomnieuse" "dès lors qu’il leur apparaîtra que les faits sont avérés, preuves à l’appui".
"Interférences entre le rôle des parents et des enseignants"
"Nous observons des interférences entre le rôle des parents et celui des enseignants, précise Thierry Fabre, secrétaire général de la FEP-CFDT. Les parents ne peuvent pas intervenir dans toutes les décisions prises par le personnel de l'établissement, sous prétexte qu'ils payent pour leur scolarité".
Le syndicat assure "être conscient qu’il doit y avoir, pour le bien des élèves, une concertation entre la Direction de l’établissement concerné, l’Association des Parents d’Elèves (A.P.E.L) et les enseignants, mais il ne faut pas qu’une des parties se croie tout autorisé et empiète sur les prérogatives de l’autre, auquel cas l’équilibre se trouve rompu et les élèves seront les premiers à en pâtir".
Ce sont pour ces raisons qu'il dit aujourd'hui "halte à toutes ces pressions", et appelle tous les agents des établissements scolaires privés, enseignants ou salariés des organismes de gestion, qui subissent de tels harcèlements et agressions, à "engager sans attendre le pire toute procédure légale visant à défendre leurs droits et à leur permettre d’exercer librement et en toute sérénité leur métier".
Et de poursuivre: "Si l’enseignant refuse de suivre les "consignes" du parent excité, il se voit accablé de reproches et apprend que des courriers dénonciateurs ont été envoyés au Rectorat pour nuire à sa carrière!" Un phénomène qui prend "de plus en plus d'ampleur" selon eux. L'organisation a donc décidé d’accompagner ses adhérents chaque fois qu’ils seront victimes de tels procédés.
Une démarche sera par ailleurs engagée auprès des tribunaux pour "dénonciation calomnieuse" "dès lors qu’il leur apparaîtra que les faits sont avérés, preuves à l’appui".
"Interférences entre le rôle des parents et des enseignants"
"Nous observons des interférences entre le rôle des parents et celui des enseignants, précise Thierry Fabre, secrétaire général de la FEP-CFDT. Les parents ne peuvent pas intervenir dans toutes les décisions prises par le personnel de l'établissement, sous prétexte qu'ils payent pour leur scolarité".
Le syndicat assure "être conscient qu’il doit y avoir, pour le bien des élèves, une concertation entre la Direction de l’établissement concerné, l’Association des Parents d’Elèves (A.P.E.L) et les enseignants, mais il ne faut pas qu’une des parties se croie tout autorisé et empiète sur les prérogatives de l’autre, auquel cas l’équilibre se trouve rompu et les élèves seront les premiers à en pâtir".
Ce sont pour ces raisons qu'il dit aujourd'hui "halte à toutes ces pressions", et appelle tous les agents des établissements scolaires privés, enseignants ou salariés des organismes de gestion, qui subissent de tels harcèlements et agressions, à "engager sans attendre le pire toute procédure légale visant à défendre leurs droits et à leur permettre d’exercer librement et en toute sérénité leur métier".