« Quelques jours après le requin blanc, espèce protégée par la convention de Bonn dont la France est signataire et exécuté sur ordre du comité des pêches, un requin tigre a été massacré dans des conditions ignobles par des pêcheurs mandatés par le comité des pêches.
Nous demandons aux personnes qui auraient filmé ou photographié cette scène de bien vouloir prendre contact, via Facebook par exemple, avec une des associations de notre collectif.
Cette façon de tuer semble habituelle des pêcheurs mandatés par le CRPEM puisque l’un d’entre eux s’était même vanté publiquement de massacrer à coups de marteaux sur la tête avant de les relâcher, les requins prétendument libérés.
Nous rappelons que plus d’une centaine de requins tigres et bouledogues ont été appâtés et massacrés en moins d’un an sur quelques kilomètres entre Saint-Gilles et la baie de Saint-Paul, ce qui en fait la zone la plus pêchée au monde sous prétexte fallacieux de sécurité et que jamais les observations de requins n’ont été aussi nombreuses.
A titre de comparaison, l’ensemble des filets et drumlines du Kwazulu Natal pêchent environ 30 tigres et 9 bouledogues en moyenne par an sur près de de 400 kilomètres de côtes et le Natal Shark Board lui-même désire abandonner cette méthode barbare d’un autre siècle.
Cap requin 2 et les bavures du CRPEM donnent une image désastreuse de la France et de La Réunion dans le monde et ne servent qu’à augmenter le risque pour les usagers, au seul profit du comité des pêches et de la carrière d’un fonctionnaire. »